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Final Incal - T3 : Gorgo-le-sale

couverture de l'album Gorgo-le-sale

Série : Final IncalTome : 3/3Éditeur : Les Humanoïdes Associés

Scénario : Alejandro JodorowskyDessin : Ladrönn

Genres : Science-Fiction

Prix : 14.20€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    5.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Gorgo-le-sale

John Difool et Louz se retrouvent dans Centra-Terre, refuge de rébellion menéepar le général Kill, accompagné par Gorgo-le-sale. Avec l’armée dont ils disposent et en comptant sur l’aide du Techno-Pape, Louz et Difool engagent le combat contre le Méca-Prez. La troupe se met alors en marche pour la dernière grande bataille.

Le dernier opus de la saga de SF imaginée par Alexandro Jodorowsky, Maître incontesté du genre, magnifié par le graphisme de Ladrönn. Attention, le contenu de cet album est identique à Après l'Incal T3.


La critique ZOO sur l'album Gorgo-le-sale

Ladrönn et Jodorowsky apportent une fin à un univers de séries de bandes dessinées commencées en 1981 avec Moebius à la plume ! Véritable chef d’oeuvre du neuvième art, on déguste avec plaisir ce monument de science-fiction.

Difool, ancien détective privé minable de classe “R” comme le veut la formule consacrée est maintenant l’élu de l’incal et cherche à sauver la vie menacée dans la galaxie toute entière. Accompagné dans sa quête par Louz, une aristo au profil de déesse et une flopée de héros plus improbables les uns que les autres, va combattre le Méca-Prez un robot géant qui veut transformer toute vie en circuit mécanique.


Vous êtes perdu ? Recommencez la série mère ! Car vous aurez du mal à entrer dans Final Incal sans préparation. Décrire l’importance de cette série dans le monde de la BD et dans celui de la SF est difficile car on manque vite d’adjectifs pour glorifier ce qui est aujourd’hui décrit comme LA grande histoire avec La Caste des Méta-Barons. Jodoroswky nous rappelle pourquoi il est tant respecté avec ses dialogues détonants et un rythme épique qui ne se calme qu’avec la dernière page, et encore !

Malgré ce que pouvait supposer son nom, très proche de ladron (voleur en espagnol), Ladrönn a su s'approprier la richesse des graphismes de cet univers tout en apportant une touche personnelle non négligeable au tome. Certains petits défauts, qui ne seront visibles qu’aux yeux des fans de la série - Mais pourquoi Kill n’a-t-il plus son trou dans l’oreille ? - ne gênent en rien un dessin qui démontre une parfaite maitrise de la construction des planches, essentielle dans un récit de cette ampleur.

Ce dernier tome de L’Incal comble les attentes des jeunes lecteurs comme de ceux qui l’attendent depuis trente-trois ans.


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