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Duke - T2 : Celui qui tue

couverture de l'album Celui qui tue

Série : DukeTome : 2/7Éditeur : Le Lombard

Scénario : Yves H.Dessin : Hermann

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.45€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Celui qui tue

Suite à la multiplication des attaques de diligences, le Marshal Sharp doit réunir un groupe d'hommes capables d'arrêter les coupables.  Ceux-ci ont pour seule piste le témoignage de l'unique survivante à ces attaques : une petite fille plongée dans le mutisme, et dont la soif de vengeance semble intarissable. Duke est ainsi tiré de sa retraite et doit reprendre les armes aux côtés de son frère.


La critique ZOO sur l'album Celui qui tue

Retour à Ogden, Colorado, où nous avions fait la connaissance de Morgan Finch, alias Duke. À l’issue du premier tome, il avait rendu son étoile et quitté la ville pour rejoindre Peggy, une prostituée dont il est amoureux. Mais, loi des séries oblige, Yves H. a trouvé une bonne raison pour ramener son personnage à Ogden et donner ainsi l’occasion à son père, de signer un nouvel album plein de bruit et de fureur.

Aux ordres de Mullins, l’opulent propriétaire minier du coin, le marshal Sharp est chargé de mettre fin aux agissements d’une bande de braqueurs de diligences qui écume la région. Sharp charge un de ses hommes de persuader Duke de revenir à Ogden pour avoir toutes les chances de réussir cette mission à laquelle participe également Clem, son frère. Après avoir décliné l’invitation, Duke finit par céder au chantage de Mullins, au grand dam de Peggy. Et, parmi les malfrats qu’ils poursuivent, Duke va retrouver Rose, son amour de jeunesse.

Sans vraiment chercher à innover dans le genre, Yves H. a tout de même eu le loisir de digérer tout un pan du cinéma des années 70 dont le réalisme venait quelque peu trancher avec l’image classique de la conquête de l’Ouest. Contrairement à son compatriote Yves Swolfs, Yves H. ne cède pas à la tentation du spaghetti-western. Sa démarche, entreprise dans Sans pardon, un one-shot déjà remarquable par sa concision et sa brutalité, se poursuit avec cette série prometteuse dont le présent tome s’achève sur un quasi « à suivre ».

Une fois de plus, l’investissement graphique de Hermann tourne à plein régime tant le scénario lui sied à merveille dans les moindres détails. À quelques mois de fêter son 80ème anniversaire, alors qu’il n’a vraiment plus rien à prouver, il est encore loin de vouloir ranger ses crayons et ses pinceaux. Cette perspective ne peut que nous ravir.


La bande annonce sur l'album Celui qui tue

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