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Duke - T1 : La boue et le sang

couverture de l'album La boue et le sang

Série : DukeTome : 1/7Éditeur : Le Lombard

Scénario : Yves H.Dessin : Hermann

Public : À partir de 6 ans

Prix : 14.45€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album La boue et le sang

Duke est un homme tourmenté. Shérif adjoint d'une petite bourgade, convaincu par la dimension morale de sa mission, il est aussi un tireur d'élite habitué à la violence. Quand un conflit se déclare entre mineurs et propriétaires terriens, Duke doit quitter sa neutralité. Et recourir à ce qu'il connaît le mieux et redoute le plus : ses armes.


La critique ZOO sur l'album La boue et le sang

Au service de Mullins, riche propriétaire minier dans le Colorado, McCaulky et deux autres hommes de main, incarnent la justice à leur façon. Pour avoir volé quelques pépites d’or, Aurelio, l’apprendra à ses dépens... Duke Finch, le shérif, est appelé à la rescousse. A 76 ans, Hermann se lance dans une nouvelle série western avec un scénario taillé sur mesure par son fils, Yves H. : une réussite !

Alors que McCaulky et ses acolytes continuent de bafouer la loi, Duke est déterminé à éradiquer ce trio malfaisant, quitte à tomber dans les mêmes travers qu’eux pour faire triompher la justice. Son apparence physique somme toute assez banale se conjugue cependant avec une réelle détermination dans sa démarche : il ira jusqu’au bout de sa mission.

Après cinquante années d’une carrière foisonnante et marquante, Hermann ose relever le défi de remettre le couvert avec un nouveau personnage. Il n’a plus rien à prouver mais à la lecture de ce premier tome, on sent toute sa jubilation à illustrer cette histoire jusque dans la moindre case.

Dans la lignée de Sans pardon, père et fils revisitent l’histoire de l’Ouest en nous proposant un héros atypique. Le récit prend place dans un contexte nourri par la dernière vague de tous ces westerns dits « crépusculaires » venus démythifier les grands classiques de l’écran des années 40 et 50. Avec la même vigueur dont il a fait preuve lorsqu’il s’était lancé dans Jeremiah et Les tours de Bois-Maury, Hermann envisage déjà Duke comme une série incontournable. Gageons dès aujourd’hui qu’elle le sera !

Et chose rare chez lui, il faut le souligner, il crée cette fois avec Peg (certes une prostituée), un personnage féminin plus réussi que de coutume. Et ce, tant sur un plan plastique que dans ses aspirations. On attend bien sûr le prochain tome pour savoir quel avenir lui sera réservé !

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