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Capricorne - T20 : Maître

couverture de l'album Maître

Série : CapricorneTome : 20/20Éditeur : Le Lombard

Scénario : AndreasDessin : AndreasColoriste : Isabelle Cochet

Collection : Troisième Vague

Genres : Science-Fiction

Public : À partir de 12 ans

Prix : 12.00€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Maître

Depuis qu'il s'était installé comme astrologue à New York, Capricorne s'était retrouvé confronté à une succession de faits étranges, de découvertes fantastiques, d'ennemis implacables, de sociétés secrètes...

Désormais, Capricorne comprend. Il comprend la raison d'être de tous ces événements. Mais aussi qui il est.


La critique ZOO sur l'album Maître

L’immense série Capricorne se termine avec ce vingtième tome, Maître, toujours scénarisé et dessiné par Andreas, grande pointure de la bande dessinée franco-belge. Ce point final aux aventures de Capricorne, le protecteur de New York, s’écrit dans un album ambitieux mais décevant.

Après ses innombrables allers et retours dans les réalités parallèles du temps, Capricorne revient à la librairie Byble, à New York, là où ses aventures ont commencé dans le premier tome. Hélas, tous ses proches n’ont pas été épargnés. Il manque son ami Astor à l’appel car il a été effacé de cette réalité. Capricorne va repartir une ultime fois dans les limbes du temps pour sauver Astor et découvrir qui il est vraiment.

Les histoires fantastiques créées par Andreas ont souvent été complexes mais toujours mues par une logique implacable. Malheureusement, dans ce vingtième tome, l’auteur s’efforce de fermer toutes les portes ouvertes au cours des albums précédents. Il en résulte une succession d’événements apparemment indépendants, chacun se déroulant sur une ou deux pages. S’il y a évidemment un fil directeur derrière tout cela, le lecteur n’a aucune chance de le comprendre s’il n’a pas relu immédiatement avant les dix-neuf albums précédents.

Le dessin semi-réaliste et si élégant d’Andreas n’a pas pris une ride. Bien mis en valeur par les jolies couleurs pastel d’Isa Cochet, son trait s’épanouit dans des cadrages et un découpage des cases toujours très personnels. Si les perspectives s’avèrent toujours ambitieuses, la prise de risque est cependant moins importante que par le passé.

Avec cet album final un peu décevant, Andreas est passé à côté de l’essentiel, à trop vouloir en faire. Cet album un peu facile ne remettra pas en question l’excellence de cette série.

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