Un avion furtif américain est abattu au Moyen-Orient. Une occasion en or pour que Buck Danny et ses copains reprennent du service après cinq ans de pré-retraite. Fred Zumbiehl et Francis Winis ont assuré, avec conviction, la relève de Francis Bergèse pour un 53e épisode.
Un F 22 Raptor, le must de la technologie aéronautique US, se fait descendre en survolant le Basran. Qui a dit que c’était l’Iran ? Seul un missile de la dernière génération, et soviétique, en est capable. Le Pentagone s’inquiète. Il faut appeler à l’aide le colonel Danny, Tumbler et Tuckson pour savoir si les Russes et le Basran font cause commune.
Toujours aussi jeune, le trio se retrouve sur un porte-avions bien sûr. Danny joue la carte du secret maximum et décide de créer une base fantôme dans le désert. Les pilotes US vont utiliser des avions russes, des Sukhoï 27, pour ne pas impliquer leur pays et ne pas laisser de traces si leur opération échoue.
Comme il faut bien qu’ils apprennent à piloter ces avions de récupération, Danny, Tumbler et Tuckson flanqués de Slim Holden, leur vieux complice, vont aller faire un stage en Israël. Leur instructrice, une belle brune, rend fou amoureux Sonny Tuckson toujours aussi sentimental.
La reprise d’une série mythique n’est jamais simple. Après Hubinon, Charlier, Bergèse, Zumbiehl et Francis Winis avaient un défi à relever et une pression énorme sur les épaules. Le scénario de Zumbiehl est efficace, nerveux, bourré d’action et hyper réaliste dans les affrontements. Winis démarre au dessin. C’est son premier album. Il assure correctement le plan de vol avec de rares turbulences. Il saura stabiliser de mieux en mieux le vaisseau Buck Danny tout en restant fidèle à l’esprit de la série.
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