ZOO

La Ballade d’Ilyas

couverture de l'album La Ballade d’Ilyas

Éditeur : Casterman

Scénario : Alex CousseauDessin : David Sala

Collection : Album Jeunesse

Genres : Aventure

Public : De 3 à 11 ans

Prix : 15.95€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album La Ballade d’Ilyas

Un magnifique voyage en mots et en images, vaste comme le monde, plein de rêve et de chansons.

Rouge est mon prénom. Rouge, la couleur de ma robe. Je suis un âne et, dans ma sacoche, je transporte une lettre adressée à « celui qui vit dans la cabane de l’ours » : Ilyas, le musicien qui a pour seul compagnon un rêve d’enfant. Mais que peut-on bien faire d’une lettre quand on ne sait pas lire ?


La critique ZOO sur l'album La Ballade d’Ilyas

Rouge, un âne facteur, apporte au musicien Ilyas une lettre qu'il ne peut pas lire. Tous deux partent en compagnie d'un enfant-rêve à la recherche d'un lecteur pour cette mystérieuse lettre. Et si le voyage était une fin en soi ? C’est ce que propose cet album philosophique mais accessible.

Le narrateur, un âne postier, apporte à Ilyas une lettre qu'ils vont emmener en voyage à travers tout un pays, afin de la faire lire et de connaître son contenu. Parsemée de détails étranges, cette fable poétique invite au voyage et à la découverte du monde dans un décor onirique.

Jouant sur la polysémie de la ballade, voyage ou chanson, le texte d'Alex Cousseau répand, par la voix de Rouge, une poésie accessible à la jeunesse, alliant légèreté, figures oniriques et concepts envoûtants. À travers son histoire, l'album porte un appel à la découverte et à la créativité, l'une venant naturellement nourrir l'autre. Malgré tout, si l'histoire délivre un message tendre sur la nécessité de l'ouverture au monde, on regrette davantage que l'unique personnage féminin de cette histoire peuplée de figures masculines diversifiées soit aussi la seule à ne pas être invitée à quitter son jardin.

Le dessin de David Sala ne renie pas son goût pour les décors aux mille fleurs. La palette rutile moins que dans les chatoyants La Belle et la Bête ou La Colère de Banshee, mais s'adapte au style doux de l'histoire.

Un album délicatement illustré, poétique et bohème, auquel on ne reproche que son personnage féminin statique.

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants