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De la nécessité d'avoir un ours chez soi

couverture de l'album De la nécessité d'avoir un ours chez soi

Éditeur : Le Lombard

Scénario : DebuhmeDessin : Debuhme

Genres : Aventure

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.99€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs3.0
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album De la nécessité d'avoir un ours chez soi

Oui, Jules a un ours chez lui, et alors ? Qu'est-ce que ça change à son quotidien finalement ? Sa mère est plus préoccupée par la précarité de sa vie d'écrivain célibataire que par son nouveau colocataire... et pour son psychanalyste, cela confirme son trouble de la personnalité. Mais il y a aussi Alice, la jeune femme activiste qui tente de ramener l'ours dans son milieu naturel ou Amédée, le concierge qui ressort son attirail de chasseur pour compléter son mur de trophées. Jules, lui, tout ce qu'il désire, c'est qu'on les laisse vivre en paix...


La critique ZOO sur l'album De la nécessité d'avoir un ours chez soi

Jules est un écrivain raté, célibataire endurci en pleine psychanalyse. Depuis peu, il a aussi un ours dans son petit appartement... Lauréat du prix Raymond Leblanc, De la nécessité d’avoir un ours chez soi narre son histoire dans un album touchant même s’il n’évite pas certains clichés.

Jules a un colocataire appelé Ernest, un ours bougon de 200 kg, agréable même s’il ne parle pas. Cependant sa seule présence suffit à créer des catastrophes. À cause de lui, Jules est licencié de son emploi alimentaire puis il est même contraint de passer une nuit en garde à vue. Ce court séjour en prison sera l’occasion de rencontrer Alice, jeune militante écologiste. Bientôt, Jules, Ernest et Alice vont former un ménage à trois insolite. Evidemment, la vie avec un ours n’est pas de tout repos et bien vite, Jules va être obligé de revoir ses priorités.

Le scénario s’appuie sur le ressort très classique de l’ami imaginaire, ce personnage qui fait irruption dans la vie d’un individu au point mort et l’amène à prendre un nouveau départ. C’est a priori le rôle d’Ernest, qui permet à Jules d’échapper à une vie médiocre. Le plantigrade est sans doute un cousin muet de Paddington, avec lequel il partage l’amour des chapeaux et de la confiture.

Rythmée par les rendez-vous de Jules avec son psychanalyste, l’histoire amène parfois le lecteur à se demander si l’ours n’existe que dans la tête du héros. Ses personnages sont bien développés et l’intrigue solide sont seulement tempérés par leur prévisibilité.

Debuhme a également un dessin humoristique et tendre. Son trait très peu appuyé, comme s’il ne s’agissait que d’une simple esquisse, donne beaucoup de charme à l’ensemble. Les couleurs type pastel rehaussent encore l’impression de douceur et de nostalgie qui émane de cet album.

Malgré ses ressorts ultra-classiques, cet album sympathique offre bonne humeur et douceur.

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