ZOO

Junk Food Book

couverture de l'album Junk Food Book

Éditeur : Gallimard

Scénario : Noémie WeberDessin : Noémie Weber

Genres : Humour

Public : À partir de 12 ans

Prix : 17.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Junk Food Book

À Malbouffe-City, un petit d'homme, bébé d'un trafiquant de légumes, est abandonné dans un fast-food. Adopté par les salariés du restaurant, Pépito vit dans une chambre-friteuse et s'entraîne avec enthousiasme au concours de goinfrerie. Mais un jour, après dix ans de cette vie rêvée du gras, ses origines végétariennes le rattrapent... Pépito devra rejoindre sa vraie famille pour avoir une chance de s'en sortir, et trouver sa véritable nature... légume ou friture ?


La critique ZOO sur l'album Junk Food Book

À Malbouffe City, capitale de la junk food, les légumes sont une drogue dangereuse et interdite. La police traque sans relâche les végétariens et autres cultivateurs clandestins. Capturée, Azelma, épouse du chef de la résistance végétale, Youssouf Ralatouf, dissimule son enfant dans un fast food, le Hungry Tiger. Il sera élevé en secret par les employés, sous le nez des autorités... Une parodie du Livre de la jungle sous forme de farce alimentaire acide et sarcastique.

Caché par sa mère dans un fast food de Malbouffe City, le petit Pépito grandit dans l'amour des nuggets et des concours de nourriture, qu'il rêve de pratiquer en professionnel. Pourchassé par le maire propriétaire du Hungry Tiger, un savoureux mélange de Ronald MacDonald et Krusty des Simpson, il découvre son passé après avoir mis la main sur un potager clandestin.

Entre dystopie drôlatique et course-poursuite, cette satire de l'alimentation industrielle suit les étapes de l'œuvre de Kipling et nous propose un Baloo champion de goinfrerie, un Bagheera mascotte de fast food et un Shere Khan désabusé et drogué aux légumes. S'en dégage en filigrane une peinture acerbe de la restauration rapide ainsi que du traitement infligé aux animaux dans l'industrie agro-alimentaire. Forçant le trait sans prendre totalement parti, la bande dessinée place son inventivité au service de l'humour.

Assuré et efficace, avec ses aplats et ses effets de transparence, le dessin se découpe en petites cases ou en larges planches dans un style très pop d'une grande expressivité, notamment pour les visages des personnages.

Une œuvre ironique à la fois réjouissante et effrayante, tant le gavage imposé aux habitants de Malbouffe City nous rappelle les incitations à la consommation de notre société.

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