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Curvy, le pouvoir appartient aux rondes

couverture de l'album Curvy, le pouvoir appartient aux rondes

Éditeur : Jungle

Scénario : Covadonga D’lomDessin : Flavita Banana

Genres : Humour

Public : À partir de 16 ans

Prix : 11.95€

  • ZOO
    note Zoo1.0

    Scénario

    1.0

    Dessin

    2.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Curvy, le pouvoir appartient aux rondes

Curvy, un livre qui célèbre le corps des femmes, le vrai, loin des clichés, pour une estime de soi XXL.

Des campagnes de pub célébrant la beauté des femmes en passant par les rayons des magasins pourvus de marques enfin adaptées à toutes les morphologies, le mouvement curvy est en marche ! Son slogan ? Soyez fières de vos rondeurs !

Parce qu’il est temps de se libérer du regard des autres, parce qu’il est temps de s’accepter telles que vous êtes, ce livre permet de changer la perception du corps des femmes, mieux : il le célèbre.

Parce que le pouvoir appartient aux Curvy ! Rejoignez le mouvement !


La critique ZOO sur l'album Curvy, le pouvoir appartient aux rondes

Sous les traits d’un humour sans subtilité, #Curvy présente une apologie des rondeurs féminines parsemée d’astuces pour se sentir bien dans son corps en prenant le pouvoir sur son image. Maladroitement traité, cet ouvrage sans grand intérêt prête à confusion et ne convainc pas.

Divisée en vingt chapitres, cette petite bande dessinée présente les caractéristiques d’une « Curvy », femme ronde assumant ses formes face à une société peu encline à les accepter. Code de conduite, anecdotes et conseils se mélangent pour les aider les rondes à s’aimer...

Humour très subjectif et comparaisons grossières, difficile de percevoir où veut en venir Covadonga d’lom. Les dix commandements de la « Curvy » établissent un comportement à adopter pour ces femmes à qui « le pouvoir appartient »... au détriment des autres ?

Lorsqu’on est pourvue de formes généreuses, mieux vaut apparemment avoir un sens de l’humour aiguisé pour garantir son salut auprès des hommes et justifier une sortie en maillot de bain sans douleur. Apologie de la gaine et du soutien-gorge minimiseur qui rendent « aussi sexy que Lara Croft », le récit souligne que l’important est finalement de devenir séduisante aux yeux des autres, condition indispensable pour s’accepter soi-même... Bref, il dénote un manque évident de bienveillance et de clarté.

Le trait appuyé de Flavita Banana manque de finesse et souffre de l’absence de consistance du propos. Illustrant un papotage fourre-tout, les images appuient la vacuité du récit. De la petite vignette à la page entière, la répartition inégale des dessins renforce cette impression de désordre auquel on ne parvient pas à donner du sens. De plus, le choix de la femme ronde illustrée par un profil unique réduit la portée que le livre se dit vouloir donner.

On peut donc se passer de #Curvy, qui déçoit par son traitement trivial de l’acceptation et de l’estime de soi.

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