ZOO

Tank Girl : Two Girls One Tank

couverture de l'album Tank Girl : Two Girls One Tank

Éditeur : Ankama

Scénario : Alan MartinDessin : Brett Parson

Genres : Aventure, Humour

Public : À partir de 16 ans

Prix : 13.90€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Tank Girl : Two Girls One Tank

Quand le tank de Tank Girl disparaît mystérieusement et qu’on retrouve à la place du conducteur une fausse Tank Girl, TOUT PART EN VRILLE ! Mais la nouvelle Tank Girl a un profond secret, sombre et sale...


La critique ZOO sur l'album Tank Girl : Two Girls One Tank

20 ans après, Tank Girl poursuit ses aventures. Alan Martin, le scénariste d’origine est toujours là mais Jamie Hewlett, le fantastique dessinateur du début, a été remplacé par Brett Parson. Ce bon Two Girls, one Tank renoue avec l’esprit décalé et potache des premières aventures de Tank Girl.

Tank Girl a perdu son char. Folle de rage, elle décide d’aller braquer un convoi de transport de billets de banque usagés pour racheter un nouveau blindé. Malheureusement, elle va tomber, avec Booga et Barney, dans un piège tendu par l’armée australienne. Pour ajouter à la confusion, une fille déguisée en Tank Girl déboule dans la bataille comme un chien dans un jeu de quilles en conduisant le tank de notre héroïne. Il s’agit de Sub Girl que tout le monde croyait morte depuis des années !

Le scénario s’appuie toujours sur les codes de la série : violence, défonce, humour, dialogues décalés et absence totale de responsabilité. Les situations s’enchaînent à un rythme soutenu sans grand souci de vraisemblance et avec de nombreux clins d’œil à la culture populaire, à la télévision et au rock’n roll. Néanmoins, pour un album de Tank Girl, l’histoire est largement plus cohérente que la moyenne avec une intrigue centrée sur Sub Girl du début à la fin.

Brett Parson avait déjà participé l’an dernier à l’album Tank Girl 21st Century, réalisé par un sextet de dessinateurs dont il était de loin le meilleur. Pourtant, son trait assez éloigné de celui de Jamie Hewlett rappelle les dessins animés Hanna-Barbera des années 70. Sa ligne élégante et ses couleurs douces contrastent habilement avec la violence des situations tandis que son découpage très dynamique contribue fortement au rythme de l’intrigue.

Les deux auteurs ont réussi leur pari : cette version modernisée de Tank Girl séduit sans pour autant trahir l’esprit de la bande dessinée d’origine.

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants