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Ma famille verte

couverture de l'album Ma famille verte

Éditeur : L'école des loisirs

Scénario : Thomas LavacheryDessin : Thomas Lavachery

Collection : Pastel

Genres : Récit de vie

Public : De 9 à 11 ans

Prix : 12.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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La critique ZOO sur l'album Ma famille verte

Une jeune orpheline du pays de Birnam est adoptée par une famille extraterrestre dans un univers où les voyages intergalactiques sont courants. Une nouvelle vie éprouvante s’annonce alors pour Gugule Guduk qui n’a besoin que d’un foyer dans ce bel album qui donne à réfléchir aux 8-11 ans sur le déracinement de certains enfants...

Une jeune orpheline terrienne, originaire du pays de Birnam, est adoptée par une famille extraterrestre. Ses nouveaux parents sont très grands, verts et ont quatre bras. Sans surprise, les premiers jours sont très difficiles : la nourriture n’est pas très bonne, les jouets sont effrayants, etc. Pourtant, l’héroïne semble s’adapter et apprécie de plus en plus sa nouvelle vie.

En effet, au fil des jours, elle en vient à se trouver laide, à vouloir ressembler aux autres, devenir verte et être plus grande. Peut-être s’agit-il d’intégration... Pourtant ses proches ne manquent pas de lui rappeler combien elle est jolie avec ses différences. Une belle leçon pour les jeunes qui font tout pour avoir des vêtements à la mode ou ressembler aux plus populaires...

Connu entre autres pour sa série Tor, Thomas Lavachery est à nouveau seul aux commandes de Ma famille verte. Son trait fin aboutit à des illustrations créatives et soignées, relatant un univers original et très ouvragé. Le fin cerne noir, les hachures et les nombreux détails bâtissent un monde extraterrestre farfelu avec une base analogue à celle de notre planète : de quoi rire sans se perdre dans ce lointain différent.

Malheureuse de prime abord, la jeune héroïne perçoit progressivement l’amour de sa nouvelle famille et le bien-être que lui procure sa nouvelle vie. Toutefois, le nœud du scénario ne porte pas tant sur son besoin d’amour que sur son besoin d’appartenance, vaste sujet auquel les pré-ados sont particulièrement sensibles. Cet album très construit offre une réponse essentielle, celle de l’acceptation de soi.

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