ZOO

On sème la folie

couverture de l'album On sème la folie

Éditeur : Grand Angle

Scénario : Laurent BonneauDessin : Laurent Bonneau

Collection : Grand Angle

Genres : Récit de vie

Public : À partir de 16 ans

Prix : 21.90€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album On sème la folie

Cinq amis d'enfance décident de se retrouver dans une maison louée en bord de mer. Un week-end à les suivre dans leurs déambulations, leurs pensées et leurs aspirations. Ils rigolent, jouent, discutent, et se remettent en question, faisant le bilan de leurs vies. À un moment où leurs vies atteignent un chiffre rond, ils font le bilan, se confient, rient et se questionnent. Heureux de se revoir, ils échangent sans pudibonderie leurs points de vue de jeunes adultes sur leurs vies. Entre humour et confessions, blagues et questionnements, un voyage graphique au cœur de retrouvailles.


La critique ZOO sur l'album On sème la folie

Avec On sème la folie, Laurent Bonneau explore l’amitié le temps de retrouvailles entre amis d’enfance. Attendrissant, universel, sensible, son récit touche par sa sincérité.

Laurent, Allan, Aurélien, Thomas et Hugo se connaissent depuis quinze ans. Sous l’impulsion de Laurent, qui souhaite réaliser un ouvrage dont la toile de fond serait l’amitié, les cinq compères se réunissent le temps d’un week-end dans une maison en bord de mer.

Tous plus ou moins trentenaires, ils tirent le bilan de leurs expériences, se souviennent de leur adolescence, parlent de leurs attentes, se questionnent sur leurs choix, leurs désirs. A travers des instants de vie choisis (la fameuse raclette entre potes, une balade sur la plage, un match de ping-pong...), l’auteur nous fait pénétrer dans l’intimité de sa sphère amicale et ressentir les questionnements qui surgissent lorsqu’on balance entre deux âges...

Entièrement dessinée à la mine de plomb, cette BD monochrome a été colorisée via des aplats numériques. De la même manière que le scénario aime à les inscrire dans l’instant, les personnages semblent comme figés dans une toile. Le trait gras, noir et épais dégage une impression de flou lorsqu’on tente d’identifier le visage des protagonistes. Si le rendu général est assez sombre, la présence d’un rose pâle pour habiller l’arrière-plan permet de mettre en lumière la qualité du dessin.

Sans prétention, Laurent Bonneau nous livre un récit authentique : un hymne à l’amitié mais aussi au futur, à la vie, à la création. Un travail autobiographique, une histoire de copains d’enfance qui à 30 ans se posent des questions sur ce qu’ils sont, déçus ou pas, finalement heureux.

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