ZOO

Sang de Sein

couverture de l'album Sang de Sein

Éditeur : Vents d'Ouest

Scénario : Patrick WeberDessin : Nicoby

Collection : Hors Collection

Genres : Polar / Thriller

Public : À partir de 12 ans

Prix : 18.50€

  • ZOO
    note Zoo1.5

    Scénario

    1.5

    Dessin

    1.5
  • Lecteurs
    note lecteurs3.5
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album Sang de Sein

« Qui voit Sein, voit sa fin »

Suite à son dernier best-seller, le très médiatique écrivain Brieg Mahé a pour ambition d’écrire le roman policier ultime. Un huis clos à énigmes si bien ficelé qu’il en ferait pâlir Agatha Christie elle-même ! Et quel plus beau décor pour cela que le mythique phare d’Ar-Men sur l’île de Sein en Bretagne ? Pour aller encore plus loin et afin de stimuler sa créativité, Mahé va même tenter une expérience unique : inviter 5 personnalités dans ce lieu et les faire vivre dans les conditions du roman qu’il s’apprête à écrire. Il n’imagine pas que la réalité va malheureusement dépasser la fiction…

Après Ouessantines et Belle-île en père, Patrick Weber et Nicoby nous emmènent sur une autre de ces îles bretonnes au parfum de bout du monde. Un lieu à la poésie sauvage et brute où les éléments réveillent les plus bas instincts des personnages…


La critique ZOO sur l'album Sang de Sein

Un auteur à succès veut écrire le polar parfait. Pour l’aider, il réunit cinq personnes dans le phare d’Ar-Men, l’Enfer des enfers au large de l’île de Sein, dans le Finistère. Ecrivains, cinéaste, commissaire... Mais une intrigue criminelle se tisse à leurs dépens pour un scénario mal ficelé et un dessin au pied levé.

Brieg Mahé, ancien médecin devenu romancier à succès, décide d’écrire le roman policier parfait. Pour cela, il fait les choses en grand et convie cinq personnes au phare Ar-Men, au large de l’île de Sein dans le Finistère. Champagne ! Mais l’Enfer des enfers porte bien son nom : l’entreprise du romancier va être perturbée par une personne extérieure qui lui veut du mal.

Sang de Sein n’est ni la meilleure bande dessinée de Nicoby, ni la plus réussie pour parler du mythique phare d’Ar-Men. Le scénario de Patrick Weber est cousu de fil blanc. Bancal, il ne parvient pas à convaincre malgré de bons éléments de départ : un lieu isolé, des personnages qui apparaissent au début comme mystérieux, un cadre aussi idyllique qu’angoissant...

On est loin du coup de crayon très nature et détendu d’A Ouessant dans les choux, de la force graphique d’Ouessantines ou Dans l’atelier de Fournier. Après Belle-Île en père, Nicoby aurait-il laissé sur une île bretonne ce qui faisait l’originalité de son trait : des personnages drôles et attachants ? On espère que non et que ce coup dans l’eau sera bien vite effacé par ses prochaines créations.

Un des personnages de l’histoire craint de pondre un énième polar régional destiné aux touristes de passage dans une maison de la presse. On n’en est pas très loin avec cet album au récit et au dessin trop faciles pour convaincre. Dommage, Ar-Men mérite bien mieux que ça.

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