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La Mort aux yeux de cristal

couverture de l'album La Mort aux yeux de cristal

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Lancelot HamelinDessin : Etienne Oburie

Collection : 1000 Feuilles

Genres : Fantastique, Polar / Thriller

Prix : 20.50€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album La Mort aux yeux de cristal

Tremblez devant le premier Giallo dessiné !

Rome. Radka Sukova est l’égérie d’un très grand styliste français. Réputée pour avoir les plus beaux yeux du monde, elle nourrit les fantasmes et les convoitises. Très à l’aise avec son statut d’icône, elle déchante le jour où elle apprend que son sosie a été assassinée, énucléée, ses yeux remplacés par deux morceaux de cristal taillé. Cette « signature » ne laisse planer aucun doute : la véritable cible, c’était Radka ! L’enquête, confiée au commissaire Cornélia, la mènera sur les traces d’un meurtrier appartenant à une communauté fantastique et obéissant à une mystérieuse entité, noire comme les nuits sans rêves...

Connaissez-vous le « Giallo » ? Ce genre de films d’exploitation italiens auxquels sont associés les noms de Dario Argento ou Mario Bava, nourrit un véritable culte...

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La critique ZOO sur l'album La Mort aux yeux de cristal

Le thriller noir La mort aux yeux de cristal s’ouvre sur le cadavre d’un mannequin dont les yeux sont remplacés par des globes de cristal. Ce récit violent et fantastique est livré par deux auteurs imaginatifs très inspirés par le cinéma d’horreur italien.

Rendant ouvertement hommage au giallo, genre cinématographique à la frontière du cinéma policier, du cinéma d'horreur et de l’érotisme, Lancelot Hamelin et Etienne Oburie en ont emprunté les codes pour le transposer en bande dessinée.

L’intrigue aux ambitions multiples, est jalonnée de scènes gores et d’images fortes. Si l’enquête principale est convaincante, bien qu’un brin farfelue dans son dénouement, elle manque de dialogue plus incisifs. On aurait aimé que les personnalités de l’enquêtrice Cornelia et de Radka, la mannequin menacée par le mystérieux tueur, soient davantage creusées. Quant aux histoires secondaires, dont celle du bébé de Cornelia, elles s’avèrent un peu décousues.

Heureusement le trait très expressionniste d’Oburie, éclairé de couleurs chatoyantes, offre des images percutantes, soulignées par le décalage de leur éclairage. La violence des meurtres très bien mise en scène étend le terrain de jeu du giallo. Sans oublier la sublime couverture de l’album où tous les ingrédients du film d’horreur sont exploités : atmosphère lugubre, sang, érotisme latent, cadavre manipulé par un être monstrueux...

Avec La mort aux yeux de cristal, Lancelot Hamelin et Etienne Oublie livrent un récit de série B de bonne teneur, avec un vrai propos autour de la marchandisation du corps féminin et des idées de mises en scène audacieuses. L’ensemble méritait seulement une intrigue et un dénouement plus fins.


La bande annonce sur l'album La Mort aux yeux de cristal

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