ZOO

Brûlez Moscou

couverture de l'album Brûlez Moscou

Éditeur : Le Lombard

Scénario : Kid Toussaint

Collection : Signé

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.99€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    2.5

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Brûlez Moscou

1812. Les armées de Napoléon s'apprêtent à entrer dans Moscou. Le gouverneur Rostopchine fait détruire les bouches d'incendie et libérer tous les prisonniers de droit commun avec un seul mot d'ordre : ils seront amnistiés s'ils acceptent d'incendier la ville. Au coeur du brasier infernal qu'est devenue Moscou, un homme est totalement indifférent au danger. Vassili est prêt à tout pour atteindre un but inatteignable : retrouver sa famille.


La critique ZOO sur l'album Brûlez Moscou

En septembre 1812, rien ne semble arrêter la progression de l’armée napoléonienne en Russie. Moscou va tomber alors les Russes désertent la ville, libèrent les prisonniers et l’incendient. Parmi les flammes, un homme va se battre pour retrouver sa femme et son fils. Brûlez Moscou offre un tableau fascinant dépeint avec brio par Stéphane Perger.

A la prison de l’Ostrog à Moscou, une bagarre éclate entre l’ogre de Moscou, condamné pour avoir mangé des enfants, et Anatoli qui ne supporte pas les crimes de ce mangeur de chair humaine. Quelques jours plus tard, devant l’avancée des troupes françaises, le gouverneur fait ouvrir les prisons en promettant l’amnistie à ceux qui réduisent la ville en cendres... dont ces deux prisonniers devenus ennemis.

Sortie de l’imagination de Kid Toussaint, l’épopée d’Anatoli, bien que classique dans son développement, arrive à nous tenir en haleine. Ce héros ordinaire entraîné dans un événement historique tragique se révèle particulièrement dense. Dans cette cité agonisante, le lecteur comprend même les dérapages d’un héros profondément humain. Si l’ambiance apocalyptique parfaitement restituée sidère, la fin du récit, téléguidée, ternit quelque peu ce tableau.

Dans ce one-shot, le décor devient un personnage à part entière qui vole même la vedette au héros grâce au trait de Stéphane Perger. Si les seconds rôles sont très transparents scénaristiquement, la beauté folle et dramatique de Moscou incendiée ne s’oublie pas. Les couleurs s’enflamment davantage à chaque page sont la toile de fond hypnotique de la dynamique course contre la montre d’Anatoli qui domine le récit.

Bien que sans réelle surprise, Brûlez Moscou happe dans un choc visuel sublime.

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