ZOO

Je suis encore là-bas

couverture de l'album Je suis encore là-bas

Éditeur : Steinkis

Scénario : Samir DahmaniDessin : Samir Dahmani

Public : À partir de 16 ans

Prix : 16.00€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Je suis encore là-bas

Après dix ans passés en France, Sujin est de retour en Corée. Chargée d’accompagner Daniel, un client français, durant son séjour, c’est l’occasion pour elle de se replonger dans cette langue qui lui est chère. Peu à peu, elle se confi e à lui, parvient à mettre des mots sur le décalage qu’elle ressent, la diffi culté de se réapproprier les codes de sa propre culture et de se fondre dans le modèle traditionnel coréen. Autant d’interrogations que partagent tous ceux qui ont vécu ailleurs et qui, de retour, sont encore là-bas…


La critique ZOO sur l'album Je suis encore là-bas

En écho à l’album de Yunbo Je ne suis pas d’ici, Je suis encore là-bas évoque le retour en Corée de Sujin et ses difficultés à se réapproprier les codes de la culture locale après dix années passées en France. Un ouvrage instructif et réussi dans l’ensemble malgré quelques imperfections graphiques.

Sujin est de retour dans sa Corée natale, après dix ans passés en France. Noyée dans un quotidien épuisant et un travail peu épanouissant, elle peine à retrouver sa place dans une société traditionaliste qu’elle ne comprend plus. L’arrivée de Daniel, un client français qu’elle accompagnera pendant son séjour, va la replonger dans ses souvenirs et lui donner l’occasion de se confier sur les difficultés qu’elle éprouve.

Instructive et bien ficelée, l’histoire suit son cours de manière cohérente et fluide. Sujin se dévoile peu à peu, nous décrivant les coutumes d’un modèle ultra-codifié et conservateur qui contraste avec le mode de vie occidental auquel elle s’était accoutumée. L’oreille attentive et la bienveillance de Daniel servent de tremplin à ses confidences qui s’accroissent au fil du récit et permettent de verbaliser ce décalage. Les deux personnages, utiles dans l’impulsion du scénario manquent cependant de consistance et mériteraient plus de profondeur.

Les contrastes francs du feutre et le manque de nuances donnent un ensemble visuel monotone et abrupt qui sied à l’atmosphère ambiante décrite par Sujin. Le bleu et le rouge, seules couleurs du livre surgissent à des moments stratégiques et pertinents, sans pour autant avoir une incidence manifeste sur le récit. Le traitement simpliste des corps présente des défauts parfois gênants qui empêchent le lecteur de percevoir les émotions et de s’attacher aux personnages.

Malgré tout, la lecture reste agréable et nous plonge dans une société coréenne souvent aux antipodes des modèles occidentaux.


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