ZOO

Quatre jours de descente

couverture de l'album Quatre jours de descente

Éditeur : Mosquito

Scénario : Grégoire BonneDessin : Grégoire Bonne

Genres : Polar / Thriller

Public : À partir de 16 ans

Prix : 18.00€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    4.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

La critique ZOO sur l'album Quatre jours de descente

L’histoire se déroule dans les années 60, où Charles Myrmetz est désigné comme juré dans un procès d’assises. Il va prendre son rôle très à cœur dans ce récit mené de maître par Grégoire Bonne. Une révélation pour un premier album.

Accusé d’avoir sauvagement assassiné un compatriote avec lequel il avait l’habitude de traficoter, Salesky, un émigré polonais, risque la peine de mort. Charles Myrmetz, persuadé de l’innocence du présumé coupable, s’implique à faire tout ce qui est en son pouvoir, pour lui éviter le châtiment suprême. Au cours des quatre jours durant lesquels le procès a lieu, son état de santé mentale se dégrade peu à peu au point de perturber davantage ses rapports tendus avec son épouse, après le décès accidentel d’un de leurs enfants dont il se sent coupable. Assailli chaque nuit par des cauchemars récurrents, il va jusqu’à inspecter le lieu du crime pour chercher un élément qui pourrait disculper l’accusé.

Les films de prétoire, spécialité du cinéma américain, sont toujours palpitants à suivre. On se souvient notamment de Douze hommes en colère ou encore de Témoin à charge, devenus de grands classiques du genre. Avec Quatre jours de descente, Grégoire Bonne emprunte la même voie avec une rigueur narrative sans faille. Pas étonnant que son album ait été primé au festival des littératures policières, Sang d’encre, à Vienne le mois dernier dans la catégorie « bande dessinée ».

Son dessin appliqué directement au pinceau dans un noir et blanc très contrasté participe pleinement à l’ambiance de son histoire, qu’on ne saurait imaginer en couleur. Si certaines cases auraient sans doute mérité d’être un peu plus travaillées, son travail se rapproche de celui de Christian De Metter ou encore d’Alberto Breccia. Mais n’écrasons pas Grégoire Bonne avec de telles références : il n’a sûrement pas fini de nous enthousiasmer !

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