Guerriers de la route harnachés de boyaux et pédalant sur leurs lourdes et inconfortables machines, les « Forçats de la Route », comme les appelait Albert Londres, sont ces cyclistes des années 1920 qui ont fait du Tour de France un véritable mythe ! Mais derrière les légendes, il y avait des hommes avec leurs forces et leurs faiblesses dont le chemin sest jalonné danecdotes des plus savoureuses. Des trajectoires de vie où la compétition forme le révélateur pas forcément reluisant de lâme humaine, et que Frédéric Kinder raconte parfois avec humour, toujours avec tendresse telles les coulisses non officielles de lépreuve avec un grand « E. »Sa ligne claire stylisée et épurée et les perspectives de ses décors évoquant le Van Gogh dAuvers-sur-Oise...