ZOO

Nam-bok

couverture de l'album Nam-bok

Éditeur : Futuropolis

Scénario : Thierry MartinDessin : Thierry Martin

Genres : Aventure

Public : À partir de 16 ans

Prix : 18.00€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    5.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Nam-bok

Nam-bok vit dans le Grand Nord. Sa tribu est totalement isolée. Un jour, parti à la chasse au phoque, il se perd dans l’immensité de l’océan. Longtemps plus tard, il réapparaît, alors que tout le monde le croyait mort. Il raconte alors comment, emporté par une lame jusqu’à un rivage, il fut recueilli par une famille qui le nourrit et lui donna ce qu’on appelle de l’argent. Il raconte encore comment il a été conduit, à travers de grands espaces, par un monstre de fer, nourri avec des pierres et de l’eau et crachant du feu. Il raconte enfin comment il est arrivé à un village, « le plus grand de tous », où « les toits des maisons montaient jusqu’aux étoiles ». Ce sont le train, le paquebot et la ville moderne qu’il a découvert. L’ Amérique ! Son retour annonce celui du progrès technique. De l’autre côté de la mer, la vie est toute autre. Mais, Nam-bok n’aura pas l’écoute des siens. On le dira hâbleur, ne voulant pas...

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La critique ZOO sur l'album Nam-bok

Nam-bok rejoint les siens après un long voyage au cours duquel il s’est confronté au vaste monde extérieur, moderne et évolué. Difficile pour les membres du groupe isolé de croire les récits extraordinaires du jeune homme. Ou comment une population peut se replier sur elle-même évitant ainsi d’affronter l’inconnu. Passionnant !

Dans le Grand Nord, vit une tribu îlienne isolée. Comme souvent, la vieille Bask-Wah-Wan scrute l’horizon espérant voir son fils Nam-bok, tragiquement disparu, revenir au village. Ce jour-là, une bidarka est aperçue au loin du rivage et, au grand étonnement de la communauté, c’est Nam-bok qui revient ! Jadis emporté avec son embarcation par de forts courants marins, le jeune homme a découvert une société incroyablement moderne. Il est de retour pour raconter son aventure.

Bouleversés par le retour de Nam-bok, les habitants du village peinent à croire ses dires : il affirme avoir voyagé sur un monstre de fer, avoir découvert une immense ville aux habitations démesurées, et avoir même perçu ce qui se nomme de l’argent. Des concepts bien étranges pour la communauté vivant en autarcie depuis si longtemps. De plus, il n’y a pas de certitude qu’il s’agisse bien de lui, peut-être est-ce son ombre venue damner la tribu...

Les visages blafards et les traits marqués des membres de la tribu contrastent avec le teint de Nam-bok, frais et légèrement hâlé. Le tracé noir ostensible de l’auteur est accompagné d’une coloration douce en aplats. Seul le personnage de Nam-bok se démarque de l’environnement par la vivacité des teintes de ses vêtements qui tranchent avec l’univers brun et gris.

Thierry Martin s’approprie la nouvelle Nam-bok le hâbleur de Jack London, pour un résultat à la hauteur de l’œuvre originale. Une population éloignée de tout est confrontée au récit bouleversant de ce qui se passe au loin. Une fable sociale critique sur la méfiance à l’égard de l’inconnu. Poignant !

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