ZOO

50

couverture de l'album 50

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Rémi GuérinDessin : Alexis Sentenac

Collection : Flesh & Bones

Genres : Polar / Thriller

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs3.5
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album 50

Aux États-Unis, une unité spéciale du FBI a pour mission de référencer, classer et traquer les pires serial killers du pays. Mais certains ne répondent à aucun schéma, ne correspondent à aucun profil, ils sont pour ainsi dire insaisissables. Ces « supects zéros » sont au nombre de 50. Le plus redoutable de tous, le Chat de Schrödinger, décide de lancer un défi au FBI en donnant lui-aussi la chasse aux 50. Les règles du jeu sont simples : si la police les trouve avant lui, il donnera un indice permettant de l’approcher. En revanche, si les enquêteurs arrivent trop tard, il tuera l’un d’eux ou l’un de leurs proches, sans sommation...


La critique ZOO sur l'album 50

Un serial killer met au défi le service du FBI chargé de pourchasser les pires tueurs du pays : s'il trouve un des psychopathes recherchés avant eux, un membre de l'équipe mourra... Très cinématographique, ce comics à la française s'inspire efficacement des thrillers les plus gores, mais l'intrigue aurait nécessité plus qu'un simple one-shot pour développer tout son potentiel.

Lorsque l'équipe de Lyse découvre l'un des pires tueurs en série recherchés par leur service, tué sauvagement dans sa propre planque, elle ne se doute pas que ce n'est que le début du cauchemar. Le jeu macabre est orchestré par le Chat de Shrödinger, un « suspect zéro » qui semble n'obéir à aucun profil connu et menace de tuer les membres de l'équipe s'il parvient à mettre la main sur les tueurs en série recherchés par le FBI avant eux...

Très inspiré des séries policières américaines comme Esprits criminels, 50 s'adresse à un public amateur de gore et de psychopathes en goguette. Grâce au dessin réaliste, on plonge dans une histoire très contemporaine et l'on s'attache aux personnages, même si ces derniers présentent des traits de caractère assez stéréotypés (le boss torturé, la belle nana, le légiste un peu taré...). La contrepartie est un rendu très sanglant sur les scènes de meurtres, où aucun détail ne nous est épargné.

Contrairement aux personnages secondaires, l'héroïne dévie des schémas traditionnels : une femme badass, intelligente, homosexuelle... Des caractéristiques qu'on ne retrouve pas souvent dans ce genre. Malheureusement, le format court ne permet d'approfondir ni l'histoire des personnages, ni même l'intrigue. De nombreux raccourcis taillent de façon brutale dans l'histoire et le synopsis qui pourrait tenir sur des dizaines d'épisodes (ce ne sont pas les tueurs en série qui manquent) se finit d'un claquement de doigts. On en ressort malheureusement frustré...

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants