ZOO

Le carrefour

couverture de l'album Le carrefour

Éditeur : Grand Angle

Scénario : Arnaud Floc'hDessin : Gregory Charlet

Collection : Grand Angle

Genres : Récit de vie

Public : À partir de 12 ans

Prix : 18.90€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album Le carrefour

En pleine crise de mai 1968. Elias Baumer, enquêteur assureur, se rend dans un village tristement connu pour le nombre d’accidents mortels provoqués par le sinistre carrefour de l’Étoile rouge. Sa fille Marianne l’y rejoint. Elle ne sait que trop pourquoi il a choisi cette affaire. Leur vie a basculé des années plus tôt, à cause d’un verre de trop, dans ce même village, aujourd’hui transformé en sanctuaire.


La critique ZOO sur l'album Le carrefour

Un assureur enquête sur le carrefour où sa vie a basculé, quelques années avant 1968... Un scénario qui démarre bien mais finit un peu platement, rehaussé par un dessin et une mise en couleur d’une extrême douceur. Un résultat d’ensemble mitigé, un regret de ne pas avoir poussé l’histoire plus loin.

Elias Baumer est enquêteur assureur. En mai 1968, il se rend au carrefour de l’Etoile rouge. Rouge, car le bitume revêt la couleur du sang. Des années avant, ivre, il y a eu un grave accident avec son père. Sa femme l’a quitté, sa vie a basculé, il s’est réfugié dans les assurances. Dans ce village maudit, il retrouve sa fille. Histoire de remettre les compteurs à zéro.

Le carrefour

L’idée de départ ne manque pas de tragédie. Mais cela ne suffit pas. Car si le récit ne manque pas de rythme, deux failles se dessinent. On tombe dans le cliché : du mauvais sujet repenti, des deux garagistes qui se partagent une femme de petite vertu ou encore des fantasmes qui entourent les mystères des accidents routiers... Et la chute est un peu courte : elle n’emballe pas complètement.

Le trait est élancé, souple et doux comme les pastels qui l’inondent et l’amour retrouvé entre le père et sa fille. La principale force de cette histoire est d’ailleurs graphique : on la retrouve dans les non-dits entre deux cases, les silences du personnage principal et la colère de sa fillette. Une vie vécue comme une injustice : le crayon parvient à le saisir.

Cet album avait fait l’objet d’une première édition en octobre 2015, confidentielle, avec un tirage à deux cents exemplaires. Malgré la bonne trame scénaristique du début et un coup de crayon solide conforté par des pastels doux très adaptées pour illustrer le propos, Le Carrefour ne suit pas la voie la plus émotionnelle.

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