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Le Procès Carlton

couverture de l'album Le Procès Carlton

Éditeur : Le Lombard

Scénario : Pascale Robert-DiardDessin : François BoucqColoriste : François Boucq

Genres : Documentaire BD

Public : À partir de 12 ans

Prix : 15.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Le Procès Carlton

Vous souvenez-vous du procès Carlton ? C'était en février dernier, à Lille. Pour Le Monde, la journaliste Pascale Robert-Diard et François Boucq assistaient au procès. La première a tout noté, le second tout dessiné... ou presque.


La critique ZOO sur l'album Le Procès Carlton

Pascale Robert-Diard assure la chronique judiciaire du Monde depuis 2002. Et c’est justement ce quotidien qui a fait appel aux services de François Boucq pour illustrer l’intégralité du Procès Carlton. Il faut savoir que les photos et caméras n’ont plus droit de cité dans l’enceinte des tribunaux. Seuls les dessinateurs sont autorisés à croquer les débats sur le vif. Une première pour le père de Jérôme Moucherot qui a relevé le gant avec brio !

Trois ans d’instruction du dossier, treize jours de procès en février dernier, l’affaire du Carlton de Lille, du fait de la présence parmi les prévenus de l’ex directeur du FMI, a bien évidemment intéressé les journalistes du monde entier. S’il n’avait pas été incriminé dans cette affaire, nul doute qu’on l’aurait à peine évoquée dans les médias.

Il faut savoir gré à Pascale Robert-Diard d’avoir assuré son compte-rendu en toute objectivité. Sans passer sous silence les rapports et les pratiques sexuelles du principal intéressé, ce qui d’ailleurs n’était pas l’objet de sa comparution, elle ne s’appesantit guère sur les détails parfois crus et humiliants qu’ont pu subir les partenaires.

Dans le même ordre d’idée, les scènes et portraits croqués au jour le jour par François Boucq témoignent à chaque page de son immense talent pour saisir une attitude, une expression dans le contexte précis de leurs comparutions respectives. Il confirme par son travail le vieil adage qui dit qu’un dessin vaut parfois mieux qu’une photo et, ce, sans jamais chercher à tirer le trait vers la seule caricature. En voyant ses premiers dessins, DSK s’est trouvé plus bossu que de nature. Pourtant, après ses déboires outre-Atlantique, il y a de quoi être cabossé durablement.

Si vous aimez les films de prétoire dont les Américains ont toujours été les grands spécialistes et les effets de manches, vous serez immanquablement scotchés par ce livre, véritable OVNI dans l’édition de la bande dessinée.


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