ZOO

Va-t'en Alfred

couverture de l'album Va-t'en Alfred

Éditeur : L'école des loisirs

Scénario : Catherine PineurDessin : Catherine Pineur

Genres : Aventure, Humour

Public : De 3 à 5 ans

Prix : 9.70€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Va-t'en Alfred

Alfred n'a plus de maison. Il a juste eu le temps de prendre sa petite chaise et il est parti. « Vous voulez bien me faire une petite place ? » demande Alfred.« Tu n'y penses pas, c'est bien trop petit ici. Va-t'en ! » « Hé, là-haut ! Je peux venir avec vous ? » « Oh, mais non, tu es bien trop lourd ! Et avec ta chaise, ce n'est pas très pratique. Va-t'en ! » Là-bas, Alfred voit une toute petite maison. C'est la maison de Sonia… A partir de 4 ans.


La critique ZOO sur l'album Va-t'en Alfred

Alfred n’a nulle part où aller. Chassé de chez lui parce qu’on l’a jugé différent, il traîne le peu de choses qu’il a pu emporter dans sa quête d’un nouveau nid. Accablé par les refus, il trouve du réconfort auprès d’une autre solitaire. Un récit sur l’exclusion, simple et émouvant.

Alfred est un curieux volatile : il est grand, son bec est large, ses ailes sont courtes. Une petite chaise pour seul bagage, il se présente à tous les nids dans l’espoir d’y trouver sa place. « Tu es trop lourd », « Maman ne serait pas d’accord »… Toutes les excuses sont bonnes et personne veut l’accueillir, ni même l’aider. Désespéré, Alfred se résout à passer la nuit sur un banc, au fond de la forêt. C’est ainsi qu’il attire l’attention de la timide Sonia.

Un premier rejet, trois refus cinglants puis, finalement, une lueur d’amitié : si la structure de cette courte histoire est simple, sa force réside dans des détails d’une justesse touchante. Alfred s’accroche à sa chaise, unique souvenir rassurant de son ancien chez lui. L’indifférence des autres oiseaux, la peur de Sonia à la vue du clandestin qui s’est installé à deux pattes de chez elle, dénoncent subtilement l’attitude trop souvent adoptée face à la marginalité. Celle qui lui ouvre sa porte, lui proposant un café, renverse toutefois les codes pour faire esquisser un sourire au drôle d’oiseau.

Faussement hésitant ou savant gribouillis, le trait au crayon de couleur de Catherine Pineur donne à ses illustrations un aspect enfantin en parfaite adéquation avec la candeur de son texte. Les décors assez sommaires sont relevés par l’expressivité des oiseaux qui prime et étonne. Leurs yeux, simples petits points noirs, ont des regards graves, révèlant des sentiments profonds.

Le style choisit de se faire discret au profit de l’émotion, mais surtout, d’un message de tolérance.


La bande annonce sur l'album Va-t'en Alfred

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