ZOO

Maximiam

couverture de l'album Maximiam

Éditeur : L'école des loisirs

Scénario : Dorothée De MonfreidDessin : Dorothée De Monfreid

Genres : Aventure, Humour

Public : De 6 à 8 ans

Prix : 12.70€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    3.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Maximiam

Arnold a de la chance, sa maman fait un métier passionnant : soigneuse de bêtes féroces. Arnold n’a pas de chance : sa maman est intrépide, oui, mais elle refuse catégoriquement qu’il vienne avec elle au zoo. Trop dangereux pour un petit garçon. Un jour, pourtant, Arnold va voir tous ses rêves se réaliser : côtoyer de près un monstre, mourir de peur, voir sa mère voler à son secours, et finalement la convaincre de l’emmener à son travail. Et tout ça pourquoi ? Parce qu’il a désobéi à une recette de cuisine…


La critique ZOO sur l'album Maximiam

Comme maman n’est pas là, Arnold s’improvise cuisinier… Peu regardant sur les proportions d’une recette, il donne accidentellement naissance à une créature gluante et rose fluo. Sa petite faim va tourner en un délicieux… désastre ! Un album singulier d’où jaillit une énergie goulûment contagieuse !

Seul à la maison, Arnold a un petit creux. Dans la cuisine, pas grand chose à se mettre sous la dent. Rien qu’un étrange paquet indiquant « Maximiam, spécial maxifaims ». Parfait. Arnold verse tout son contenu dans une casserole. La notice précisait « une cuillère à la fois »… Trop tard ! Déjà, l’étrange pâte rose gonfle, gonfle… déborde de la casserole et se lance à sa poursuite dans la ville ! Le Maximiam est un monstre insatiable : meubles, humains ou animaux, tout y passe. Il n’y a qu’une solution : aller chercher Maman ! Et si Arnold était assez malin pour s’en débarrasser ?

Ce grand album révèle ce qu’il se passe une fois que les adultes ont le dos tourné… Les teintes douces et le trait innocent de Dorothée de Monfreid sont au service d’un univers bien rangé : un appartement vide et une ville un peu morne. Pourtant, dès les premières pages, la tête blonde ébouriffée d’Arnold laisse présager une idée farfelue, aux conséquences aussi insolites que le rose fluo qui ponctue les pages. L’énorme bêtise rose bonbon ravage la ville comme elle réveille l’album.

Si ce curieux événement part d’une bêtise anodine et plutôt prévisible quand on laisse seul dans une cuisine un enfant haut comme trois pommes, il prouve que face aux situations les plus extrêmes, chacun peut se surpasser. Arnold n’est pas fautif, mieux, il montre combien la fantaisie des enfants s’avère indispensable à un monde plus drôle !

Un livre étonnant qui ravira les princes de la catastrophe !

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