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Grandes Oreilles et bras cassés

couverture de l'album Grandes Oreilles et bras cassés

Éditeur : Futuropolis

Scénario : Jean-Marc ManachDessin : Nicoby

Genres : Documentaire BD

Public : À partir de 16 ans

Prix : 19.00€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Grandes Oreilles et bras cassés

En 2013, Edward Snowden, ex-analyste à la NSA, révélait au monde entier la face cachée des grandes oreilles américaines. Aujourd’hui, nous découvrons comment en 2008, le dictateur libyen Kadhafi a surveillé son peuple grâce à une société française. Une grande leçon de journalisme mise en image avec subtilité par Nicoby.

En 2008, la société française Amesys a vendu pour un peu plus de 12 millions d’euros un système d’interception des communications électroniques à la Libye du colonel Kadhafi. Une transaction secrète, couverte par les services français, qui va permettre au dictateur de surveiller de près ses opposants. Certains seront torturés après avoir été repérés par le logiciel Eagle. Jean-Marc Manach a enquêté sur ce scandale qui implique le colonel Kadhafi, son beau-frère Abdallah al-Senoussi (chef des services de renseignements et accessoirement condamné à perpétuité pour l’attentat du DC-10...

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La critique ZOO sur l'album Grandes Oreilles et bras cassés

Troie est assiégée par les Grecs. Le général Léonidas et le grand prêtre Aquilon tiennent le moral des Troyens au plus haut grâce à des jeux d’armes face aux Grecs. Mais le terrible secret qui les lie va finir par exercer sa vengeance. Dans une atmosphère inquiétante et lourde de sens, ce tome va mener de la chute de Troie à la fondation de Rome, avec quelques longueurs.

Le projet d’une grande saga sur Rome qui tenait tant à cœur à Gilles Chaillet, décédé en 2011, démarre avec cet album. Ce premier tome s’attarde sur un des mythes fondateurs qui fait de Rome la descendante de Troie. Remus et Romulus, les fondateurs de Rome, seraient des descendants d’Enée, prince troyen. La Malédiction présente le fil rouge de cette nouvelle série : la malédiction pesant sur deux familles et incarnée par une statue, le palladium, sous leur protection à Troie comme à Rome.

Cette mise en place un peu lente fait la part belle aux trahisons, complots et autres malfaisances dans un mélange réussi de mythologie et de faits historiques. Les deux familles maudites sont bien ancrées dans le décor, avec une présentation un peu lourde et verbeuse de la malédiction qui les frappe. Heureusement l’arrivée bienvenue de Romulus et Remus lance une accélération dans les dernières pages avec la fondation de Rome sur un meurtre.

Le dessin précis des personnages pose fermement leur caractère. Grâce à des ombres appuyées, l’idée de malédiction, de punition divine, se retrouve mise au premier plan. La présentation de Troie manque cependant de grandeur, ce qui tronque sérieusement son image mythique.

Malgré quelques failles, ce premier tome pose clairement les jalons pour ce grand projet qui a tout pour être passionnant.

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