ZOO

J'ai pas volé Pétain mais presque...

couverture de l'album J'ai pas volé Pétain mais presque...

Éditeur : Gallimard

Scénario : Bruno HeitzDessin : Bruno Heitz

Collection : Bayou

Genres : Aventure, Humour

Public : Tout public

Prix : 17.00€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    2.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album J'ai pas volé Pétain mais presque...

Jean-Paul hérite de sa vieille tante lorraine et se retrouve à la tête d'un riche patrimoine... de garages ! La gestion de ses affaires le mène jusqu'à l'île d'Yeu, où une poignée d'individus nostalgiques du maréchal Pétain ont monté un coup tordu : déterrer le mort pour le ramener à Verdun, au milieu des Poilus !


La critique ZOO sur l'album J'ai pas volé Pétain mais presque...

Le cercueil du Maréchal Pétain se retrouve dans un des huit garages que Jean-Paul a hérité de sa tante. Cette histoire farfelue trouve son rythme et fait sourire, sans que le dessin ne parvienne à convaincre. Une BD drôle mais qui manque d'aboutissement.

Quand sa tante Ninine passe l'arme à gauche, Jean-Paul est loin de se douter de ce qu'il l'attend. Dans l'héritage qu'elle lui a légué, en plus d'avoir mis son neveu à l'abri du besoin pour un bout de temps, sa gentille tata lui a aussi transmis huit garages à Nancy. Ils sont loués à des notables de la ville, sauf un qui n'a plus de locataire...

Jean-Paul n'est pas au bout de ses surprises. Une aventure avec la secrétaire du notaire plus tard, il découvre que le notaire en question, qui utilise un de ses garages pour y stocker des meubles, ne se contente pas d'y entreposer du mobilier : le cercueil du Maréchal Pétain se retrouve en transit chez lui ! Une aventure rocambolesque aux rebondissements incessants, dont l'originalité du scénario et l'humour décalé sauvent un dessin faiblard.

En effet, ce roman graphique souffre d'un style un peu trop ancré dans le dessin d'humour pour vraiment séduire. La morphologie des personnages rappelle ceux de Margerin et ne colle pas toujours à une histoire travaillée et différente de ce qu'on a l'habitude de lire. Les ressorts graphiques ne sont malheureusement pas suffisants pour en faire une bande dessinée qui reste.

Si le récit réussit la pirouette de naviguer entre humour, ambiance policière et aventures haletantes, le trait de Bruno Heitz n'emporte pas, malgré l'influence nette de Pétillon qui lui a rappelé « ce lamentable mais véridique fait divers » comme l'écrit l'auteur en guise d'introduction. On sourit, l'histoire entraîne, il manque un coup de crayon qui l'accompagne au plus juste. Dommage.

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