ZOO

Dans ma maison de papier

couverture de l'album Dans ma maison de papier

Éditeur : 6 Pieds Sous Terre

Scénario : Philippe DorinDessin : Pierre Duba

Collection : Blanche

Public : Tout public

Prix : 25.00€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    2.5

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Dans ma maison de papier

La mort vient rendre visite à une vieille dame, il est temps... Tel Antonius Block dans Le septième sceau d’Ingmar Bergman, la vieille dame (nommée Emma), engage un dialogue avec le funeste visiteur. Est-ce pour retarder l’échéance ou n’est-ce, l’espace d’un instant, que le questionnement métaphysique sur sa vie passée et son sens ? Une petite fille du nom d’Aimée, apparaît, les souvenirs affluent, la curiosité de l’enfant se déploit, les lieux changent... la mort attend.


La critique ZOO sur l'album Dans ma maison de papier

« Dans tous les enfants sommeille une veille personne. » Et quand l’heure est arrivée, un homme sifflotant vient les emporter. Le temps d’une pensée, nous voici emmenés dans un univers onirique où temps et moment se confondent.

Raconter la mort aux enfants, c’est ce que fait le texte de Philippe Dorin, publié à l’Ecole des loisirs. Pierre Duba, lui, a réussi à mettre en tableau cette pièce de théâtre touchante. Composant des pages flottantes, il crée un dernier voyage plein de pudeur et de poésie.


Deux femmes face à face aux deux extrémités de la vie scandent les mots qui font rejaillir par images leurs existences. « Allume » « Eteins » : deux repères pour leurs contes, pour tenir éloigné le cow-boy qui est venu emporter la veille femme. D’un dialogue minimaliste, le dessin crée un monde rêvé où la multiplicité des techniques recrée un théâtre dans les pages du livre.

Avec onirisme et poésie, l’ambiance de ce livre charme peu à peu. On n’ose pas détacher son regard de la petite fille et de la veille dame, qui ne sont qu’une seule et même personne aux deux confins de la vie. D’un réalisme coloré avec inventivité, on navigue à un surréalisme complet en passant par des scènes tout en noir et blanc, habillées de rais de lumière et de mystère.

Comme un conte initiatique, ce voyage au cœur de la maison de papier ne se comprend pas, il se ressent. Il charme et interpelle tous les grands enfants pourvu qu’ils aient toujours de l’imagination…

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