ZOO

Harfang

couverture de l'album Harfang

Éditeur : Delcourt

Scénario : AuroreDessin : Aurore

Collection : Jeunesse

Genres : Heroic fantasy

Public : Tout public

Prix : 16.95€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.5

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Harfang

À quelques jours de leur mariage, Lynette et Bran partent se promener en forêt. Le rendez-vous amoureux tourne rapidement au cauchemar quand leur route croise celle d'une terrible sorcière qui transforme les jeunes innocentes en oiseaux pour les mettre en cage. Lorsque Lynette est victime du sortilège, son bel amant est bien décidé à tout faire pour la sauver. Quel qu'en soit le prix.


La critique ZOO sur l'album Harfang

A quelques jours de son mariage, Lynette est enlevée et transformée en oiseau par une sorcière. Son fiancé devra affronter plusieurs épreuves pour délivrer sa belle. Adapté de Grimm, ce conte de fées manque trop de maturité et de noirceur pour convaincre totalement.

Lynette et Bran sont fous amoureux et sur le point de se marier. Lors d'une balade en forêt, ils s'égarent sur le territoire de la sorcière de Geumjhi. Celle-ci transforme Lynette en oiseau et la séquestre dans son château. Pour la sauver, Bran devra conclure un pacte avec le dragon qui possède l'âme de la sorcière. Mais les termes du contrat seront lourds de conséquences pour les deux tourtereaux.


Adaptation du conte Jorinde et Joringel, cette histoire ne se contente pas de le retranscrire tel quel. Aurore y a ajouté des éléments pour le rendre plus dense et intéressant. Mais les deux personnages principaux manquent cruellement de charisme, particulièrement Lynette, demoiselle en détresse et rougissante devant un torse nu de mâle ruisselant. S'il y a dans les dernières pages une volonté de la transformer et la rendre plus forte, elle arrive trop tard et trop brutalement pour être prise au sérieux.

Le dessin tout en rondeur et les couleurs douces rappellent l'animation. On a l'impression de lire un conte Disney sous l'influence du manga. Comme dans ce dernier, l'auteure alterne un trait réaliste et un style naïf aux expressions exagérées, destiné à souligner les situations comiques. Mais cette technique ne colle pas vraiment à l'histoire et en casse le rythme. Malgré une déferlante de cœurs, fleurs et autres paillettes un peu indigestes, le trait est beau et maîtrisé. Les costumes d'inspiration mongole, rappelant Bride stories, sont particulièrement soignés.

Malgré un fort potentiel, Harfang fait les frais d'un traitement trop kitch et gentillet pour être vraiment pris au sérieux.

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants