ZOO

Lâcher prise

couverture de l'album Lâcher prise

Éditeur : Futuropolis

Scénario : Myriam KatinDessin : Myriam Katin

Genres : Récit de vie

Public : À partir de 12 ans

Prix : 22.00€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    4.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Lâcher prise

Quand son fils lui présente son amoureuse, qui est suédoise et pas juive, et lui annonce qu’ils vont s’installer à Berlin, Miriam Katin est plus que bouleversée et se sent profondément trahie. Avec une grande franchise et beaucoup d’humour, elle raconte sa lutte pour passer outre 60 années de douleur et de haine. Tout en plongeant son lecteur dans le processus créatif du livre qu’il est en train de lire, elle réalise un travail libérateur pour elle. Une oeuvre de catharsis absolument réjouissante, où la voix est libre et gaie.


La critique ZOO sur l'album Lâcher prise

Miriam Katin est juive hongroise, née en 1942. A New York où elle vit avec son mari, la dessinatrice apprend que son fils veut s’installer à Berlin. Miriam Katin doit lâcher prise, titre de son album autobiographique. Elle va faire un douloureux travail sur elle-même, sur l’image qu’elle a gardée de l’Allemagne nazie et de la Hongrie pendant la guerre.

Des cafards surnommés germaniques envahissent l’appartement de Miriam à Manhattan. Ils vont être le déclic qui réveille les mauvais souvenirs. Miriam a échappé à l’Holocauste en 1944. Elle fuit la Hongrie, passe par Israël, avant de s'installer à New-York où naîtra son fils Ilan. Pour pouvoir s’installer à Berlin, Ilan demande à sa mère de reprendre la nationalité hongroise. Miriam refuse. Elle se souvient de l’antisémitisme de son pays d’origine et surtout du sort des Juifs hongrois exterminés à Auschwitz.

Si Miriam finit par craquer pour la nationalité, elle redoute plus que tout le voyage qu’elle va devoir faire pour voir son fils à Berlin. Son mari va l’aider et Miriam découvre une ville qui garde en mémoire les atrocités du nazisme mais qui est une capitale comme une autre. A la fois touriste anonyme et témoin vivant de la folie nazie, Miriam s’acclimate peu à peu, mais son corps fait de la résistance psychologique.

Il faudra à Miriam un second séjour à Berlin, invitée pour une exposition où ses dessins sont présentés. Elle fait finalement la paix avec elle-même et son passé, toujours sous la houlette des fameux cafards germaniques.

Lâcher prise

Lâcher prise

Mirian Katin, déjà âgée de 63 ans, avait réalisé un premier album, Seules contre tous, récit de son périple, enfant, en Hongrie occupée. Avec Lâcher prise, elle a signé un livre très sincère, au trait appuyé et descriptif qui rejoint son texte, l’enrichit, l’explique. Ce travail a été pour elle une sorte d'exorcisme et n'a pas dû être facile.

Lâcher prise est l’histoire d’une génération qui a eu, on le comprend, beaucoup de mal à faire le deuil de l’indicible.

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