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Lueur de nuit

couverture de l'album Lueur de nuit

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Olivier BoiscommunDessin : Olivier BoiscommunColoriste : Olivier Boiscommun

Collection : Grafica

Genres : Fantastique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.5

    Dessin

    3.5
  • note lecteurs4.0
    2 notes pour 2 critiques

Le synopsis de l'album Lueur de nuit

Trois jeunes orphelins, Martin, Gabrielle et Émile, poursuivis pour avoir dérobé une miche de pain, trouvent refuge dans une mystérieuse et sordide abbaye. Bloqués à l’intérieur, ils découvrent un autre enfant, seul et visiblement traumatisé. Ce dernier tient dans sa main une chandelle qui, quand il l’allume, fait apparaître les silhouettes de ses parents décédés et provoque d’étranges phénomènes…

Avec Lueur de nuit, Olivier Boiscommun revient à son genre de prédilection et signe probablement l’un de ses plus beaux albums - en couleurs directes, qui plus est. Un récit fantastique, personnel et sensible, mettant en scène des enfants de la rue confrontés à leurs destins, leurs doutes et leurs angoisses.


La critique ZOO sur l'album Lueur de nuit

Trois orphelins, voleurs occasionnels, se réfugient dans une maison abandonnée. Et si le policier qui les poursuivait avait raison ? Si la maison était bien hantée et le domaine maudit ? Le one-shot Lueur de nuit narre leur nuit de frayeur. Il s’inscrit dans une tradition de récit fantastique et peine à renouveler le genre.

Le récit s’ouvre sur un enfant qui perd ses parents en pleine mer, une bougie à la main. Sa bougie ne doit surtout pas s’éteindre. Les trois orphelins retrouvent cet enfant dans la maison hantée. Qui est-il ? Pourquoi se trouve-t-il là et quels sont ces mystérieux phénomènes dont il semble la source ?

Lueur de nuit se lit sans problème mais sa fin est attendue. Il se dégage un certain ennui de ce récit fantastique convenu à la poésie poussive. En outre, le parler argotique et typique des enfants donne une tonalité artificielle à l’histoire au lieu de la servir.

Les ambiances doivent beaucoup aux couleurs directes. Les tons sont nuancés, le travail maîtrisé, une réelle virtuosité s’en dégage. Pourtant la façon dont le contour des personnages en premier plan se détache du fond semble incongrue et finit par amener un problème d’homogénéité. Les décors en deviennent parfois étouffants.

Lueur de nuit est une bande dessinée qui à première vue donne envie mais s’avère décevante. Le graphisme est attirant mais, au final, l’album paraît un peu lourd et banal.


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Commentaires et critiques (2)

note de la critique de SuperMax

4.0

Lueur de nuit, one-shot, se situe entre le conte populaire et le roman fantastique, comme la plupart des albums d'Olivier Bois-commun. L'originalité du scénario fait mouche pour cet album, la narration est parfaite... un très bon moment de lecture

Le 07/11/2013 à 17h36

note de la critique de L'historien

4.0

4 enfants sont entrainés dans un voyage fantastique qui leur permettra de combattre leurs angoisses, leurs doutes, leur mal de vivre. Un one-shot explosif d'imagination.

Le 01/11/2013 à 18h58