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Je n'ai jamais connu la guerre

couverture de l'album Je n'ai jamais connu la guerre

Éditeur : Casterman

Scénario : Joseph SafieddineDessin : Maud Begon

Collection : Kstr

Genres : Science-Fiction

Public : À partir de 16 ans

Prix : 16.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Je n'ai jamais connu la guerre

Hâbleur, séducteur, brillant, Darius est un quadragénaire épanoui et conquérant qui a fait fortune dans un créneau innovant en pleine expansion : la création de souvenirs factices, vendus sous forme injectable à des clients en mal de sensations fortes. Mais le parcours gagnant de Darius, que ses racines libanaises rattachent à d’anciens souvenirs de violence, dissimule une fêlure intime : luimême est hanté par sa propre mémoire demeurée douloureuse, qu’il s’agisse de ses racines familiales ou de sa vie sentimentale agitée.
Nourri de flash back et de séquences oniriques, Je n’ai jamais connu la guerre examine avec beaucoup d’acuité la très riche question de la mémoire et de ses scories. Comment s’accommoder de ses souvenirs – si douloureux puissent-ils être ? Faut-il vivre avec ? Les occulter ? Ou tenter de s’en fabriquer d’autres, même au prix d’arrangements plus ou moins assumés avec sa propre histoire ?
Jeune...

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La critique ZOO sur l'album Je n'ai jamais connu la guerre

Darius est l'heureux créateur d'un commerce un peu particulier : il a développé avec succès une entreprise qui fournit à ses clients des doses injectables de souvenirs fabriqués de toutes pièces.

Vous rêvez de jouer en première partie des Rolling Stones ou de passer une nuit torride avec Scarlett Johansson ? C'est désormais possible : à condition d'y mettre le prix, vous voilà avec la mémoire pleine de vos rêves les plus fous. Révolutionnaire, n'est-ce pas ? En apparence, tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes...

Sauf que sous ses dehors de séducteur bien dans ses pompes, Darius semble fuir un passé qui le hante. Et les retrouvailles avec Cerise, une de ses (nombreuses) ex-petites amies, vont faire ressurgir tous les bonheurs et douleurs d'une ancienne vie dont les fêlures ne s'effacent pas à coup de piqûres.

Autant vous prévenir, voilà une BD qui va vous mettre un uppercut émotionnel en pleine face ! Esquissant en filigrane une réflexion sur la question de la mémoire et ses méandres, Je n'ai jamais connu la guerre distille et mêle intelligemment rêves et flash-back pour dessiner habilement les contours de ses personnages, sans pour autant perdre le lecteur.

L’écriture de Joseph Safieddine (jeune auteur à suivre de près !) est sensible, ses dialogues sonnent toujours juste. De plus la relation entre Darius et Cerise est particulièrement touchante : on devine la force du lien qui les unit encore, bien des années après s’être perdus de vue. Si on ajoute à toutes ces qualités scénaristiques les illustrations tout en finesse de Maud Begon, on se dit que ce serait vraiment dommage de passer à côté de ce très joli album dont l'histoire prend aux tripes de la première à la dernière page.

Faites attention à vous, vous pourriez bien verser une petite larme !

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