1940 Et si la France avait continué la guerre - T3 : La Riposte

Jules traverse la France à pied avec un groupe de francs-tireurs pour rejoindre les côtes de la Méditerranée. Pendant ce temps, à Alger, Yvon et Marianne participent aux préparatifs de la grande contre-offensive des Alliés contre les forces de l’Axe. Dernier acte sanglant et prenant de l’uchronie 1940, Et si la France avait continué la guerre.

Le 7 août 1940, quand la bataille de France est remportée par les Allemands, le gouvernement français de Laval se prépare à signer l’armistice... Le gouvernement reconnu par les Alliés est, lui, à Alger et prépare la contre-offensive. Yvon et Marianne, inquiets du sort de Jules, assistent à l’arrivée sur les quais d’Alger du matériel de guerre livré par les Américains.

Ce dernier tome s’ouvre avec une légère pause dans la course folle qu’ont livrée les armées de l’Axe et des Alliés. Cette respiration tombe à point pour renforcer la crédibilité de cette uchronie, car il s’agit du temps nécessaire pour réorganiser les troupes et préparer la contre-offensive. La seconde partie de cet opus, centrée sur la riposte, ne sera que fureur, bruit du métal qui se tord, odeur du sang et des explosifs... Ce fracas envahit les pages, embarquant le lecteur jusqu’à la dernière page où Jean-Pierre Pécau rappelle ingénieusement qu’avec de la chance et du culot cette divagation historique aurait pu être la réalité.

Le dessin historico-réaliste de Jovan Ukropina immerge totalement le lecteur dans cette Europe en guerre. Les scènes de combat, particulièrement dynamiques, sont même difficilement soutenables compte tenu de l’horreur qu’elles montrent pour certaines...

La riposte clôt avec fureur et talent cette série sur une Seconde Guerre mondiale réinventée.