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Coup de foudre magique

Koré Yamazaki a crée The Ancient Magus Bride à partir de ses nombreuses passions. De passage en France, cette auteure nous a parlé de son manga et de toutes les légendes qu’elle y a inclues.

Comment êtes-vous arrivée au manga ?

Koré Yamazaki : J’avais l’habitude de poster mes illustrations et mes mangas sur un site internet spécialisé qui s’appelle Pixir. Un éditeur japonais m’a contactée pour me dire qu’il aimait bien mes dessins et qu’il serait très heureux de travailler avec moi. C’est ainsi qu’a démarré ma carrière de mangaka professionnelle.

© Kore Yamazaki / MAG Garden

Comment est né votre univers très lié à la magie ?

Mon histoire d’amour avec la magie a débuté avec le premier tome de Harry Potter que la mère d’une de mes meilleures amies m’a prêté. Je suis tombée en pâmoison devant la magie et depuis j’essaie de creuser cet univers !

Comment avez-vous composé vos deux personnages principaux, qui n’ont pas grand-chose à voir avec Harry Potter ?

Que ce soit Chisé, la jeune Slay Vega, ou Elias, le sorcier mystérieux, j’ai un peu de mal à savoir moi-même la source d’inspiration, car ils me sont un jour tombés du ciel. Je n’ai même pas eu un moment de réflexion devant une page blanche, c’était comme une révélation si vous me permettez l’expression : ils me sont littéralement tombés tous les deux dessus, sans que je les intellectualise.

© Kore Yamazaki / MAG Garden

Vous faites voyager votre intrigue du Japon à l’Angleterre ?

Chisé est japonaise, mais les nombreux magiciens, elfes et sorciers qui apparaissent dans ce manga  me sont inspirés des contes et légendes anglais ou irlandais. Je me suis donc dit, autant placer l’histoire là-bas, surtout que je fantasme sur ce pays !

Comment choisissez-vous parmi les légendes ?

Les contes et légendes d’Angleterre et d’Irlande sont tellement nombreux qu’il a fallut faire des choix consciemment ou inconsciemment ! J’ai donc choisi des contes que j’aime et qui sont intéressants visuellement.

© Kore Yamazaki / MAG Garden

Slay Vega, qui attire toutes les créatures magiques, est née de quoi ?

Je ne voulais pas créer un Être trop puissant par rapport à d’autres personnages. Donc les Slay Vega ont de nombreux avantages dont le fait d’absorber la magie mais il a fallut compenser cela par des limitations. C’est ainsi que j’ai conçu les caractéristiques des Slay Vega.

Et pourquoi avoir choisi comme héroïne une adolescente fragile ?

Il y a deux raisons. Tout d’abord, j’aime beaucoup dessiner les adolescents car c’est un âge où on est encore en construction, ce qui est très intéressant en manga. L’autre raison tient à une croyance japonaise qui veut que les gens meurent trop jeunes car les dieux les aimaient tellement qu’ils les ont repris. Inconsciemment, j’ai dû être inspirée par cette croyance populaire pour créer Chisé, Slay Vega très aimée par le monde de la magie.

© Kore Yamazaki / MAG Garden

Comment choisissez-vous la langue utilisée, vu que vous combinez notamment anglais et latin ?

En effet, il y a un joyeux mélange entre les noms anglais et latins. En fait, je m’adapte en fonction de l’image que je veux donner du personnage. Pour Angelica par exemple, je voulais qu’elle ait un prénom très féminin. Angelica vient de l’Angélique, une plante dont les feuilles auraient, selon la médecine traditionnelle, beaucoup d’effets bénéfiques pour les femmes.

Comme créez-vous les malédictions ?

Pour moi, n’importe qui peut être frappé par la malédiction, donc je ne voulais pas que mes personnages maudits soit particuliers ou marginalisés. Le graphisme des personnages appuie vraiment que monsieur et madame tout le monde peuvent être touchés par la malédiction et se transformer.

Avez-vous déjà prévu un nombre de volumes précis pour la série ?

J’ai une petite idée de la fin de la série mais comment faire pour arriver à cette fin, je ne sais pas encore, tout comme la longueur de la série. Tout dépend donc de vous mes chers lecteurs, si le succès est au rendez-vous, je pourrais développer plus l’histoire !

© Kore Yamazaki / MAG Garden

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