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L'Incarnation du Rêve

Signes distinctifs :
Change d’apparence en fonction de la personne qui le regarde.

Fâcheuses habitudes :

Se lasse des personnes et des situations aussi rapidement qu’il s’y intéresse.
Dénué de sensibilité envers la vie des individus.
Ne revient jamais sur ses décisions, sauf si sa grande soeur s’en mêle.
Réagit de manière un peu disproportionnée lorsqu’il se fait larguer.

L’Éternel anti-héros

Le Marchand de Sable



La première chose à savoir sur le Sandman, c’est qu’il n’est pas humain. C’est un Infini, un être plus ancien et plus puissant qu’un Dieu, une synthèse entre les différentes incarnations du rêve dans les mythologies occidentales et orientales, qui doit guider les humains dans leurs rêves. Le Sandman n’est qu’un nom parmi d’autres ; selon leurs origines, les gens et les autres divinités l’appelleront différemment : Oneiros, Morphée, Lord Shaper, etc. Et plus communément, Le Rêve.

Malgré sa nature, les pouvoirs du Rêve ne sont pas infinis. Son histoire commence alors qu’il est capturé par Roderick Burgess, un humain versé dans les arts obscurs cherchant à emprisonner la soeur du Rêve, La Mort elle-même. Le Sandman se retrouve alors piégé dans une cage de verre, dépouillé d’une grande partie de ses pouvoirs, pendant que son Royaume des Rêves tombe en ruines alors que plusieurs personnes s’y retrouvent piégées, incapables de s’éveiller parce que le Seigneur Morphée ne peut plus assurer sa fonction.

Sa fonction, comme celle de tous les Infinis, est la raison principale de leur existence. Elle leur a été donnée à la création de cet univers et ne prendra fin qu’avec lui. Au nombre de sept, ils sont Le Destin, La Mort, Le Rêve, La Destruction, Le Désespoir, Le Désir et Le Délire.

Le Rêve dispose donc, en théorie, de pouvoirs presque illimités qui lui permettent de sculpter à sa guise les rêves et leurs frontières avec la réalité. Mais il ne jouit pas d’une liberté totale : sa fonction a des règles qui priment sur tout le reste et au nom desquelles il est prêt à tout sacrifier, y compris sa propre existence.

Une divinité antipathique ?

La Mort

La Mort

Le Rêve n’est pas un dieu bienveillant. Si sa fonction est d’assurer la stabilité des rêves dans le monde des humains et s’il peut certes s’attacher à certains mortels, les individus restent une quantité négligeable à ses yeux.Il n’hésite pas à condamner son ancien geôlier, Alexander Burgess, le fils de son premier ravisseur, à un cauchemar éveillé perpétuel et se résout à la mort d’innocents lorsqu’elle est nécessaire ou inévitable. Il a par ailleurs pour habitude de ne pas montrer les émotions qu’il peut éprouver.

Pendant longtemps, le conseil des autres Infinis est le seul qu’il accepte, occasionnellement. S’il prête de temps à autre l’oreille aux conseils de La Mort, il est en froid avec Le Désir, qui entretient entre eux une rivalité tenace. Le Désir est d’ailleurs soupçonné d’être à l’origine des déboires amoureux du Rêve, ses aventures finissant particulièrement mal. Il condamne par exemple Nada, reine de la Cité des Premiers Hommes, à 10 000 ans en Enfer après qu’elle se fut refusée à lui lorsqu’elle apprit sa fonction de maître des songes.

Changer ou mourir

Mais suite à sa captivité, sa personnalité évolue. Au début de son histoire, il peut être profondément indifférent, refusant d’aider son fils Orphée dans sa quête pour ressuciter sa femme Eurydice. Après qu’il fut décapité par les Bacchantes, il abandonne sur l’île de Delphes sa tête encore vivante, lui reprochant de ne pas l’avoir écouté. Cependant, Le Rêve change. Il devient plus compréhensif au fil des années, ce qui le pousse à se mettre en danger pour réparer ses torts. Il reviendra donc accorder un voeu à son fils ou ira sauver Nada, son ancienne femme, de l’Enfer.


Orphée et Morphée

Le Rêve n’est pas immuable. Ce qui conduit son action, ce sont les principes, les règles, pas l’espoir d’un monde meilleur. Mais ni lui, ni les règles, ni les principes ne sont infaillibles, ce dont il prend progressivement conscience en cette fin de XXème siècle. Et paradoxalement, c’est pourtant enfreindre ce code de conduite en accordant finalement son voeu à son fils qui causera sa perte...

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Commentaire (1)

bien

Le 04/01/2015 à 13h01