ZOO
couverture de l'album

Série : Killer InstinctTome : 1/6Éditeur : Delcourt

Scénario : Michio YazuDessin : Keito Aida

Collection : Delcourt/Tonkam Seinen

Genres : Manga, Polar / Thriller, Seinen

Public : À partir de 12 ans

Prix : 7.99€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du manga

Un groupe de gens très différents mais avec en commun un mauvais fond se réveille dans une école en ruine totalement close. Autour d'eux ? Un écran affichant un compte à rebours de 7 jours, de l'eau, des caméras, une cocotte en terre cuite et un couteau. Le but : tenir sept jours en ne buvant que de l'eau. ou devenir cannibale pour survivre. Coup d'envoi d'un jeu cauchemardesque.


La critique ZOO

Dans l’Antiquité, le Kodoku est né en Extrême-Orient. Cette pratique consiste à enfermer des animaux venimeux dans une jarre. À l’ouverture, il ne devait en rester qu’un, celui dont le poison est le plus fort. Aujourd’hui il semblerait que quelqu’un ait décidé de relancer cette méthode mais avec des humains. Avec le premier volume de Killer Instinct, s’ouvre un huis clos prometteur.

Sept personnes se réveillent dans un lieu désaffecté et fermé. Bloqués à l’intérieur, ils découvrent un compte à rebours indiquant sept jours. Un flot de questions les assaille tous, sauf un d’entre eux, d’un calme olympien, qui a l’air d’en savoir beaucoup. Chacun doute et l’atmosphère finit rapidement par se dégrader car ils comprennent, qu’a priori,’il ne restera qu’un seul d’entre eux à l’issue de ce Kodoku.

Tous les ingrédients du survival game sont rapidement mis en place. De manière efficace mais peut-être un peu trop sommaire, le caractère des personnages est vite dressé. Un personnage par ce qu’il sait et par son flegme reste pour l’instant un mystère intéressant. L’atout indéniable de cette série pour soutenir la comparaison avec des classiques du genre, est posé dès le début : l’hypothèse du Kodoku, intéressante, dont les raisons sont encore floues.

Le rythme efficace du scénario rattrape un peu quelques lieux communs ainsi que la quasi transparence des personnages. Sobre, le dessin rend expressifs et identifiables au premier coup d’œil. Le dynamisme des traits dans les moments de tension et d’accélération du récit d’un très bon effet pousse même la lecture à s’emballer.

Un premier volume avec quelques défauts vite oubliés face à la promesse d’un survival haletant.

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