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Viking, Un long feu de glace

couverture de l'album Viking, Un long feu de glace

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Ivan BrandonDessin : Nic Klein

Collection : Hors Collection

Genres : Aventure

Public : À partir de 16 ans

Prix : 19.95€

  • ZOO
    note Zoo2.0

    Scénario

    1.5

    Dessin

    2.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du comics Viking, Un long feu de glace

Scandinavie, IXe siècle. Finn et Egil sont deux frères habitués aux sales combines : racket, vol et pillage en tout genre. Si l’un est mauvais, l’autre est encore pire. Derrière eux, ils ne laissent rien à part un sillage de mort. Mais si tout allait pour le mieux dans le pire des mondes, leur destin bascule lorsqu’ils décident de s’en prendre au roi Bram et à sa fille Annikki... Leur penchant pour la violence risque bien de se retourner contre eux.


La critique ZOO sur l'album Viking, Un long feu de glace

En terre viking, le climat rude forge des hommes durs. Deux frères, Finn et Egil, vivent de rapines en tout genre. Ils ne respectent que le lien du sang qui les unit et les lie à leur jeune frère et à leur grand-père. Mais un jour, lors de représailles, ils perdent une partie d’eux-mêmes et commencent une longue chute. Une histoire sombre sur une terre en proie au déséquilibre, qui laisse plutôt froid...

Un petit groupe d’hommes se restaure dans une grotte lorsqu’il est sauvagement attaqué. Un seul est épargné pour qu’il répande la nouvelle et attire ainsi de nouvelles recrues pour les vainqueurs, Finn et Egil. Après leur forfait, Finn va chercher leur petit frère Ekil pour qu’il profite avec eux de leur victoire.

Le scénario perd un peu le lecteur avec une ouverture mouvementée peu claire, faite de coups rapides. Entre deux massacres, les personnages se multiplient tout comme les coups de théâtre : une fois la profusion passée, on découvre le nœud principal de l’intrigue qui se lit sans déplaisir mais sans surprise. Les ressorts de l’argent, de la division, de la trahison et de l’amour se suivent un peu mécaniquement tandis que le caractère caricatural des personnages empêche toute empathie.

Heureusement le dessin bénéficie d’une véritable force faisant bien ressentir la rudesse des hommes et du climat. Il est regrettable que leur style soit inégal à l’image d’un début de faible qualité alors que certains portraits et quelques scènes bluffent. Les couleurs réussies donnent une cohérence à l’album qui peine à transporter totalement.

Viking, un long feu de glace souffle le chaud et le froid, pour une impression mitigée...


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