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Les Rhinos ne mangent pas de crêpes

couverture de l'album Les Rhinos ne mangent pas de crêpes

Éditeur : Little Urban

Scénario : Anna KempDessin : Sara Ogilvie

Collection : Albums

Genres : Humour

Public : De 3 à 8 ans

Prix : 10.50€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis du comics Les Rhinos ne mangent pas de crêpes

Les parents de Mathilde sont trop occupés pour l’écouter. Ils ont toujours mieux à faire. Mathilde décide alors de se confier à celui qui vient d’entrer dans sa vie : un énorme rhinocéros violet ! Pour accompagner cet album coup de cœur du début d’année, un poster est offert par les éditions Little Urban (comporte une recette de crêpes).


La critique ZOO sur l'album Les Rhinos ne mangent pas de crêpes

Pour la chandeleur, Little Urban propose une traduction de l’album jeunesse Rhinos don’t eat pancakes, soit Les rhinos ne mangent pas de crêpes. Une excellente initiative qui permet de découvrir un récit savoureux sur l’écoute et la communication, aux délicieuses illustrations.

Mathilde est une petite fille pleine de vie et au pullover rayé vert que ses parents n’écoutent jamais. Elle a beau tenter et retenter de se faire entendre, rien n’y fait, ses parents sont toujours trop occupés pour lui tendre une oreille attentive. Jusqu’à ce qu’un beau jour, un rhino violet débarque dans sa maison. Un rhino violet, c’est assez énorme pour attirer l’attention de ses parents, non ?

À partir du thème classique du manque de communication entre parents et enfants, Anna Kemp construit un récit fantasque absolument parfait. L’écriture très fine répond aux beaux textes pleins d’une poésie surréaliste. Les personnages très attachants permettent aussi d’aborder de nombreux thèmes : le droit des animaux avec le rhino qui ne retournera pas au zoo, la parité avec la maman à l’ordinateur et le papa s’occupe des tâches ménagères, etc. L’auteure se joue des clichés, avec un sens de l’absurde permet de toujours douter de la réalité de ce qu’on perçoit : ami imaginaire ou rhino violet que tous voient, peu importe, le message passe admirablement !

Les illustrations de Sara Ogilvie, très belles, racontent elles aussi un récit à part. Elles ajoutent humour et vivacité aux textes avec leur aspect crayonné et l’utilisation en apparence brouillonne mais très maîtrisée couleurs et des blancs. Si le très bon rythme du récit est bourré de vie, le dessin annonce une fin en coup de théâtre très drôle.

Les rhinos ne mangent pas de crêpes est de ces récits essentiels et drôles qui nous rappellent qu’on ferait mieux de tout plaquer quelques heures pour aller manger des crêpes en famille.

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