ZOO

Batman Vampire

couverture de l'album Batman Vampire

Éditeur : Urban Comics

Scénario : Doug MoenchDessin : Kelley Jones

Collection : DC Deluxe

Genres : Comics, Fantastique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 22.50€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis du comics Batman Vampire

Il rôde dans les recoins des plus sombres de la ville, cherche à protéger les innocents d'une armée de vampires en quête de festins nocturnes. Y parviendra-t-il avant de lui-même succomber à la soif dévorante de sang humain ? Le Batman est devenu l'un des leurs, rongé par le désir et la culpabilité. Contient : Batman/Dracula: Red Rain Batman: Bloodstorm Batman: Crimson Mist


La critique ZOO sur l'album Batman Vampire

Au début des années 90, deux auteurs décident de mélanger deux légendes du fantastique : Batman et Dracula. Dans le monde des crossovers pas toujours très heureux, ce Red Rain en version originale n'évite pas quelques maladresses mais s'en tire plutôt bien, grâce notamment à une dernière partie d'une noirceur inattendue et puissante.

À Gotham, une vague de meurtres avec égorgement met à mal les forces de police. Même Batman n'arrive pas à mettre la main sur son adversaire, d'une force surhumaine. Sans compter que, de jour en jour, il devient étrangement intolérant à la lumière du soleil, et sent sa force décupler la nuit. Et qui peut bien être cette femme qui lui rend visite régulièrement dans ses songes ?

Le crossover est souvent utilisé à tort et à travers, et les écueils à éviter étaient légion dans le rapprochement entre les deux hommes chauve-souris. Certains n'ont malheureusement pas été évités. La trame du premier récit de ce triptyque est particulièrement prévisible, simpliste et le seigneur des ténèbres manque cruellement de charisme. Le deuxième, plus sombre, fait intervenir le Joker. Encore un peu léger, il met cependant en place les éléments pour un final grandiose.

Et le dernier récit ne déçoit pas sur ce point. D'une noirceur totale, il est purgé de tout propos nuancé, de la lueur d'espoir constamment présente jusque là. Le chevalier noir n'est plus. À l'image du scénario, le dessin, classique pour les années 80, déçoit dans les deux premiers récits (faible expressivité, personnages féminins stéréotypés à l'excès, couleurs criardes) alors qu'il s'adapte parfaitement aux tourments exprimés dans le dernier. Le trait évolue pour fait ressortir sa dureté et sa cruauté.

Dommage qu'il faille attendre les deux tiers du livre pour en arriver là, mais le final en apothéose mérite que l'on s'intéresse à ce Batman vampire.

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