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Si on perd la guerre, ça changera le Tour de France.

Quand son éditeur lui a demandé une courte prose pour la quatrième de couverture de La Déconfiture, Pascal Rabaté donne instantanément : « Si on perd la guerre, ça changera le Tour de France. »

L’éditeur rit, conquis, et la phrase est adoptée. Mais peu de temps avant la publication, l’auteur fait machine arrière : l’humour de la quatrième de couverture pouvait tromper le lecteur en l’aiguillant du côté de la comédie, alors que son récit autour de la débâcle tire plutôt vers le drame. C’est ainsi que La Déconfiture, terme d’argot pour parler de la débâcle, s’est retrouvé sans la moindre phrase sur sa quatrième de couverture et que « Si on perd la guerre, ça changera le Tour de France. » est cantonné à la page 84.

La Déconfiture
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