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La bonne société anglaise, un exemple ?

L’Angleterre du XIXe siècle voit la grande bourgeoisie s’enrichir. De plus en plus reconnue, elle forme alors avec la noblesse une élite de grande influence aux valeurs discutables.

Point de spectacle pour Elizabeth ! La jeune héroïne fait partie de la gentry, la bonne société anglaise, et à l’instar des femmes de son cercle, son comportement et sa tenue doivent répondre à un idéal de modestie et de chasteté. Il est attendu d’elles qu’elles n’aient pas trop d’enfants, afin de leur consacrer plus d’amour et de moyens, tout en faisant preuve de leur pureté, affichant leur peu d’intérêt pour les plaisirs de la chair ! Un idéal dont les plus grands auteurs, comme Thomas Hardy ou Virginia Woolf, ne tarderont pas à souligner l’hypocrisie...

Club des Prédateurs T.1

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Parée de son aura de progrès et de pureté, la bonne société anglaise entend combattre les vices alors supposés gangrener les couches sociales inférieures. Un esprit qui explique même l’essor des salons de thé, avec l’exemple notable des « Tea Room » de Glasgow créés par une grande dame des sociétés de tempérance contre l’alcoolisme. La valeur du travail, repoussoir du vice, créateur de bonheur et de vertu, est également exaltée. Une rhétorique sujette aux interprétations... qui vont jusqu’à la justification du travail des enfants, d’ouvriers bien sûr.

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