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Undertaker - T1 : Le Mangeur d'Or

couverture de l'album Le Mangeur d'Or

Série : UndertakerTome : 1/7Éditeur : Dargaud

Scénario : Xavier DorisonDessin : Ralph MeyerColoriste : Caroline Delabie, Ralph Meyer

Genres : Aventure, Historique, Récit de vie

Public : À partir de 3 ans

Prix : 13.99€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.4
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Le synopsis de l'album Le Mangeur d'Or

Jonas Crow, croque-mort, doit convoyer le cercueil d'un ancien mineur devenu millionnaire vers le filon qui fit autrefois sa fortune. Des funérailles qui devraient être tranquilles, à un détail près : avant de décéder, Joe Cusco a avalé son or pour l'emmener avec lui dans l'éternité. Pas de chance, le secret est éventé et provoque la fureur des mineurs d'Anoki City. Comment laisser enterrer une telle fortune alors que pour survivre, eux suent sang et eau dans les filons ? Comme le dit Jonas, "la mort ne vient jamais seule"...


La critique ZOO sur l'album Le Mangeur d'Or

Jonas Crow exerce le modeste métier de croque-mort. Il est sollicité par un riche propriétaire minier, Joe Cusco, le futur défunt, pour organiser ses funérailles. En effet, cet ancien orpailleur, miné par un mal irréversible, a décidé de mettre fin à ses jours. Pour son ultime repas, il entreprend d’ingurgiter tout son stock de pépites d’or afin de ne rien laisser à ses employés. Son cadavre va aussitôt susciter de viles convoitises qui vont lancer ce western fascinant.

Xavier Dorison entame ici une nouvelle série sous un angle très original tout en respectant parfaitement les codes inhérents au genre. Pour cette troisième collaboration successive avec Ralph Meyer après le premier épisode de la série XIII Mystery et Asgard, l’excellent diptyque désormais disponible en un seul volume, Undertaker s’annonce d’ores et déjà comme un futur classique incontournable du western.

Le sticker apposé sur la couverture annonce fièrement « Le plus grand western depuis Blueberry ». C’est loin d’être un slogan mensonger tant le dessin réaliste de Ralph Meyer évoque celui de Jean Giraud dans ses albums graphiquement les plus marquants. Il démontre ici qu’il a parfaitement assimilé la technique du maître. À l’instar de Gir, il sait varier les physionomies d’une quantité impressionnante de personnages et trouve, dans leur regard ou leurs attitudes respectives, l’expression juste qui traduit leur état d’âme toujours en phase avec le contexte. Son trait précis ne se relâche à aucun moment.

En quelques pages à peine, le scénario de Xavier Dorison trouve sa bonne vitesse de croisière. La tension monte rapidement et le lecteur, conquis par l’action et la personnalité des principaux protagonistes, est définitivement scotché à cette histoire qui, gageons-le dès maintenant, nous réservera encore de fabuleux moments. La seconde partie est déjà annoncée pour fin 2015.


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