ZOO
couverture de l'album

Série : StarfuckersTome : 1/1Éditeur : Kennes Éditions

Scénario : Gihef, AlcanteDessin : Dylan Teague

Genres : Érotisme

Public : A partir de 18 ans

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album

Tel un papillon attiré par la lumière, Maria Furia est une jeune et jolie Mexicaine qui se rêve en star américaine. À bientôt 18 ans au compteur, elle est prête à tout, même à un bain de minuit, pour poser enfin ses fesses rebondies de l’autre côté du Rio Grande. C’est donc trempée jusqu’aux os, mais sur le sol américain, qu’elle fêtera son anniversaire ! Cela dit, le chemin est encore long qui la mènera jusqu’aux étoiles. Avant de les atteindre, la belle Maria devra monter quelques marches. Et certaines risquent d’être méchamment glissantes. C’est d’abord dans un club de strip-tease que nous retrouverons sa trace. Elle y croisera bien quelques stars, mais elles se révéleront un peu moins brillantes que prévu. Ô pauvre Maria, dans ton Mexique natal, que n’as-tu maté l’intégrale de Californication plutôt que de rêver la bouche ouverte devant Amour, gloire et beauté ? Heureusement, tu apprends vite !


La critique ZOO

Maria débarque clandestinement du Mexique pour devenir une star aux Etats-Unis. Elle se fait un nom dans le monde du strass, des paillettes et du sexe. Mais elle va devoir lutter contre un violeur... C’est toute l’Amérique de Trump concentrée en une BD au scénario original et au dessin pulpeux.

Maria quitte clandestinement le Mexique. Elle ne rêve que d’une chose : devenir une étoile et briller de mille feux sur ce continent où tout paraît possible, l’Amérique. Elle évolue dans le monde du strass, du sexe et des paillettes. Mais très vite, elle va lutter contre un grand nom du show-biz qui semble prendre plaisir à violer des femmes...

Le scénario a un énorme point fort : il comporte ce qu’il faut d’humour et de décalage pour narrer cette histoire d’ascenseur social dans le monde des VIP ricains. Ça se lit bien, mais sans plus : s’il y a ce qu’il faut d’originalité dans l’histoire, cela n’en fait pas non plus un récit haletant.

Côté graphique, Dylan Teague tire son épingle du jeu. Si la mise en couleurs sur ordinateur gâche le trait précis et les courbes avantageuses de Maria (qui ne les cache pourtant pas, loin s’en faut), le dessinateur possède l’énergie graphique d’un comics américain bien roulé. Il y a du dynamisme, de l’envie et de l’émotion sous son crayon.

Si ce n’est pas le meilleur titre de ce début d’année, il faut reconnaître à Starfuckers un scénario suffisamment original pour en faire une bande dessinée avec laquelle on passe un bon moment. De suspense, de déconne. Il y a dans l’approche ce je-ne-sais-quoi de décalé qui fait le terreau des bonnes séries Z. Celle-ci n’en est pas tout fait une, mais elle en possède les ingrédients de base : de l’humour et un côté rétro. Chouette.


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