ZOO
couverture de l'album

Série : Stalingrad KhronikaTome : 2/2Éditeur : Dupuis

Scénario : Sylvain RicardDessin : Franck Bourgeron

Collection : Aire Libre

Genres : Historique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 12.00€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album

Stalingrad, hiver 1942. L'équipe de tournage envoyée à Stalingrad, au coeur de la bataille qui y fait alors rage, pour filmer la grandeur de l'armée soviétique, accumule les catastrophes : non seulement Simon et Yaroslav se haïssent, mais une des précieuses bobines du film a disparu. Or Kazimir, censé superviser ce calamiteux tournage, ne peut absolument pas se permettre la perte d'une bobine. Comble de malchance, il se fait tirer dessus, tandis que le reste de l'équipe tombe aux mains de soldats soviétiques persuadés d'avoir affaire à des déserteurs. S'il est vital pour Kazimir de récupérer la fameuse bobine, dérobée par Yaroslav le cinéaste, il est tout autant primordial pour Simon de l'intercepter. Le bout de film qu'elle contient pourrait en effet condamner à mort l'ancien directeur du centre cinématographique tombé dans la disgrâce.


La critique ZOO

Novembre1942, à Stalingrad sur le front de l’Est, l’armée allemande est prise au piège. Staline y envoie une équipe de tournage. Il faut montrer au monde la puissance de l’Armée rouge. Stalingrad Khronika raconte très longuement le destin de cette équipe atypique.

Ils sont quatre : un commissaire politique, un caméraman nul et trouillard mais protégé par un membre du parti, un ex-détenu du goulag qui une expérience du cinéma, un soldat pas net chien de garde. Ce joyeux petit monde a pour mission de ramener un film tourné en direct pendant les combats. Les Soviétiques veulent anéantir l’armée allemande à Stalingrad et Staline a besoin d’un témoignage filmé pour sa propagande.

Pour le reportage, le groupe a un nombre limité de bobines de film. Toute l’intrigue est basée sur ces mètres de pellicule qui deviennent peu à peu le moteur de l’aventure. Il y a bien sûr la guerre en toile de fond, les hommes, leurs intérêts ou leur folie, leur lâcheté.

Sylvain Ricard n’a pas voulu raconter l’histoire de la bataille de Stalingrad. Son scénario montre des types qui n’ont plus rien à perdre hors la vie, et encore. Si le premier tome était très convaincant, le second est un peu trop délayé. Il accumule, et c’est dommage, beaucoup d’évènements sans grande consistance.

Franck Bourgeron tire son épingle du jeu. Son dessin a du souffle, celui d’un Kubrick dans le film Full Metal Jacket. Les ambiances, les combats de rue, les personnages ont un vrai relief.

L’album ne laisse donc pas indifférent. Ricard a du talent mais il manque à cet album ce qui aurait permis qu’on croie vraiment à cette histoire de commando perdu.

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