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Saga Valta - T1

couverture de l'album

Série : Saga ValtaTome : 1/3Éditeur : Le Lombard

Scénario : Jean DufauxDessin : Mohamed AouamriColoriste : BenBK

Genres : Heroic fantasy

Public : Tout public

Prix : 14.45€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album

Venu de Valta, Valgar le viking est aussi brave que séduisant... des qualités qui n'ont pas échappé à Astridr, la fille de Thorgerr aux cents guerriers. De leur union naît Gunnar, mais ce bonheur est d'extrêmement courte durée, car le père furieux rattrape le couple maudit quelques minutes après que leur amour a porté son fruit.

En fuite, Valgar ne doit sa survie qu'à la lance qu'il porte, artefact légendaire qui attire l'attention du monstrueux Ogerth-le-sinueux. Ce dernier lui laisse la vie, contre la promesse de lui ramener un manteau rouge. Et Valgar aurait accepté n'importe quel marché pour pouvoir venger son bonheur perdu !


La critique ZOO

Un beau Viking, fier brave au cœur tendre, va perdre son grand amour et plonger dans les affres du désespoir. Il vendra son âme au diable local Ogerth-le-sinueux et tombera dans le stupre et la fornication. Dufaux et Aouamri proposent ici une tragédie sauce viking de la plus belle eau, mais à qui profite la mort de tous les personnages ? Dieux ou diables ?

Nous avons là un héros durement éprouvé par le destin, jouet de la volonté des dieux et esclave de ses pulsions. Il va vivre le pire, car sa chair est faible et qu'il ne peut résister aux appels d'Eros : de la passion d'un premier amour aux charmes vénéneux d'une femme adultère, il se plonge avec délectation et culpabilité dans la luxure.

Ces penchants lui coûtent, car il a perdu son grand amour et il y a fort à parier que se vautrer dans l'adultère ne rendra pas les Parques plus favorables à son égard. Pour la plus grande joie des lecteurs avides que nous sommes, il grandira donc dans l'adversité.

Le dessin de Mohamed Aouamri aimante le lecteur à la page, le souci des détails jusque dans les couleurs, rend le trait presque charnel. On rêve de toucher, de caresser les courbes offertes, on frissonne de terreur face aux gueules effrayantes des guerriers et des monstres de légende. C'est beau, et surtout, ça colle parfaitement à l'atmosphère lugubre et au rythme haletant distillés par Jean Dufaux.

Alors à quand la suite ?

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