Le souriceau admiratif de Claude Monet est de retour, pour notre plus grand bonheur. C’est avec Rémi l’écureuil, un grincheux de première, qu’il apprend le métier. Entre découverte des sentiments et apprentissage du monde extérieur, entouré de ses amis, Musnet parviendra-t-il à devenir le plus grand peintre du monde ?
Un souriceau apprend l’art de la peinture avec Rémi, un vieil écureuil mal léché. Dès qu’il le peut, cette ancienne souris vagabonde, bien établie à Giverny, s’échappe observer le grand Monet, impressionniste en pleine nature. Mais entre son amie Mya la souris qui ne pense qu’à jouer et Chiby l’araignée japonaise drôle et pleine de ressources, Musnet n’est pas sorti de l’auberge. Heureusement, l’artiste souriceau a plus d’un tour dans sa boîte à pinceaux...
La narration est fine, son déroulé organisé et après un premier tome qui installait le décor, on rentre enfin ici dans le vif du sujet. Musnet vit un quotidien peuplé de surprises et de sentiments humains. Il se demande si l’amitié entre un garçon et une fille peut fonctionner, comment devenir le meilleur peintre du monde... Une histoire pleine de sel.
C’est un euphémisme que d’écrire que Kickliy est un artiste complet. Car s’il maîtrise avec précision son récit, que dire d’un graphisme qui fait littéralement exploser l’histoire. Grandes variations dans des couleurs toujours douces et très agréables au regard, dynamisme et mouvements incroyables dans la case : tout est au rendez-vous dans les péripéties pleines d’humour de cette souris pas tout à fait comme les autres.
Récit travaillé, dessin plein de vitalité : il n’est pas exagéré d’écrire que Musnet fait partie du haut du panier de l’édition bande dessinée jeunesse de la rentrée.
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