Les dieux de l’Olympe et leurs héros se sont fait discrets depuis bien longtemps, mais c’était sans compter sur Thymos qui se met à les tuer un par un. Après une fusillade dans un hôpital du New Jersey, la découverte par la police de corps hors normes et la disparition du jet-setteur Solican Solstice qui n’est autre qu’Apollon, les humains sont de plus en plus impliqués. La suite des Prométhéens est menée tambour battant !
Retour sur l’attaque par les phalanges noires, il y a très longtemps. Les héros et les dieux se battent de toutes leurs forces pour sauver le mont Olympe. Sur l’ordre de Zeus, Persée doit tuer la Gorgone dont il est amoureux. Le premier cercle des dieux, quant à lui, se retire pour cacher le « mur » que les phalanges noires veulent absolument récupérer.
Comme dans les deux premiers tomes, le scénario ultra-rythmé embarque le lecteur qui doit lutter contre la cavalcade de l’action pour remarquer les indices disséminés dans le récit. Ce troisième opus fait la part belle aux humains et notamment à Dito, policier new-yorkais qui essaient de comprendre l’incompréhensible.
Parallèlement il met en lumière les dieux affaiblis et leurs caractères, ce qui dévoile par contraste la raison de la haine de Thymos envers eux. La dernière page du Fils prodigue, est le point d’orgue de ces révélations, à surtout pas regarder avant d’avoir lu l’album.
Résolument moderne, le dessin qui emprunte des effets aux comics colle bien au ton actuel du scénario. Les regards des personnages et la dynamique des cases ajoutent à l’effet de précipitation de l’action. Si la spirale d’événements emporte totalement, les pages restituant l’attaque de l’Olympe impressionnent par leur maîtrise.
Les Prométhéens, déchaînés, courent toujours sur la route du succès.