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couverture de l'album La Femme Léopard

Série : Le Spirou de...Tome : 7/21Éditeur : Dupuis

Scénario : Yoann, YannDessin : Olivier Schwartz, Fabien Vehlmann

Collection : Tous Publics

Genres : Aventure

Public : Tout public

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.0
  • note lecteurs3.8
    4 notes pour 1 critique

Le synopsis de l'album La Femme Léopard

Le retour du Spirou du Groom vert-de-gris pour une aventure brusselo-parisiano-africaine dans l'immédiat après-guerre.

Bruxelles, 1946. Une implacable canicule s'abat sur la capitale belge, encore très marquée par la Seconde Guerre mondiale. Sur les toits, une femme-léopard fuit, poursuivie par deux robots inquiétants au look de pygmées géants, et trouve refuge au Moustic Hôtel, dans la chambre mansardée du colonel Van Praag, un vieux colon irascible. Découverte par ce dernier, la sculpturale jeune femme est blessée à l'épaule par le vieillard à la gâchette sensible. C'est à ce moment qu'intervient Spirou. Un Spirou méconnaissable... qui s'est mis à picoler ! Car, incapable d'oublier la jeune Audrey,...

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La critique ZOO sur l'album La Femme Léopard

Une curieuse femme léopard s’empare de la nuit bruxelloise. Et si c’était le moyen de remettre Spirou, le dépressif, sur les rails de l’aventure ? Ce septième tome de la série Le Spirou de… suit élégamment un premier album de Schwartz et Yann, Le groom vert-de-gris. Ne manque qu'un peu de clarté pour qu'il brille totalement...

Spirou, ex-héros torturé et groom hanté par la disparition d’Audrey, erre dans un Moustic d’après guerre, noyant sa dépression et son ennui dans le whisky. Il suffit d’une curieuse femme léopard, sur fond de complot nazi, pour que le duo Spirou et Fantasio se reforme et parte à l’aventure.

Les personnages, loin de leurs originaux, sont modernisés voire malmenés par le scénario. Spirou est présenté comme un alcoolique dépressif. Plus adulte, Fantasio quant à lui, a même une vie sexuelle avec la dynamique Glu-Glu qui n’est pas sans évoquer une Seccotine du passé, sans parvenir toutefois à l’égaler.

Le rythme de l’album est vif ainsi que le trait, nerveux. En outre, beaucoup de détails rendent les cases riches et plaisantes. Cependant, l’ensemble finit par devenir confus et bavard, notamment lors de passages référencés avec Sartre. Trop de sujets sont abordés sans être approfondis ou tenus, dont la misogynie, le féminisme, les références culturelles, l’après-guerre, le nazisme, l’alcoolisme et la dépression. Le tout finit par donner une impression de bric-à-brac complexe, tels les motifs liés à l’univers de Fantasio ultra-présents (Z du pyjama, as de pique, coeur, carreau, trèfle sur les habits, la voiture, etc.), qui saturent le lecteur.

La Femme léopard reste un album sérieux et honnête mais décevant. Il peine à séduire en raison de son aspect confus et bavard. Que Spirou et Fantasio ne ressemblent plus beaucoup aux personnages d’origine est un parti pris qu’on peut accepter s’ils sont dotés d’une réelle consistance.


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Commentaires et critiques (2)

note de la critique de SuperMax

4.0

J'ai aimé l'imbrication des 3 récits qui ont lieu dans cet album. J'attends donc avec impatience le 2ème tome pour lire la suite de l'aventure.

Le 13/05/2014 à 00h29

Je n'ai pas encore acheté l'album, mais je lis des avis très partagés sur le dessin sur Facebook. Certains trouvent que les applats noirs sont trop importants, d'autres au contraire apprécient le travail d'Olivier Schwartz, dans la lignée de Chaland.

Le 09/05/2014 à 23h13