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couverture de l'album

Série : Le Juge, la République assassinéeTome : 3/3Éditeur : Dargaud

Scénario : Olivier BerlionDessin : Olivier Berlion

Genres : Historique, Polar / Thriller

Public : À partir de 12 ans

Prix : 13.99€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

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Le synopsis de l'album

Le 3 juillet 1975, à Lyon, le juge Renaud, qui enquêtait sur des dossiers, est assassiné de trois balles. Malgré les enquêtes, les soupçons, les théories parfois extravagantes, ce meurtre reste sans explication officielle depuis plus de quarante ans ! Grâce à un travail colossal de documentation et à l'aide du fils du juge Renaud ainsi que celle d'autres protagonistes, Olivier Berlion raconte dans cette passionnante trilogie les liens qui unissaient le milieu à certains hommes politiques. Cette histoire est aussi, tout simplement, celle de la faillite d'une justice restée sans réponse face à ce scandale. Le Juge se lit comme un polar implacable d'une très grande tenue.


La critique ZOO

Le juge Renaud continue son enquête au long court. Ses avancées finissent par déranger beaucoup de monde... Malgré plusieurs avertissements plus ou moins francs, l’homme ne se laisse pas intimider. Il se rapproche chaque jour un peu plus des coupables mais aussi de son assassinat. Ce troisième tome clôt une très bonne biographie qui éclaire une sale affaire.

Mai 1974, lors d’une célèbre émission de télévision le président du syndicat de la magistrature laisse entendre que le hold-up de Strasbourg aurait pu servir à financer des hommes politiques. Peu de temps après, il est muté sur Paris et se mure dans le silence. Quelques mois plus tard, le juge Renaud doit écourter son séjour londonien car un grand coup de filet a eu lieu dans le milieu lyonnais.

Ce dernier volet de cette trilogie consacrée à l’affaire du juge Renaud, dont des zones grises subsistent toujours aujourd’hui, est particulièrement dense. Le récit présente les faits en mettant en avant la personnalité droite du juge. À chaque page, l’homme derrière la fonction se révèle davantage au point que les pages sur sa mort touchent profondément. L’enquête qu’il menait, bien que complexe, continue d’être présentée de façon assez claire pour ne pas perdre le lecteur dans les méandres de ses multiples ramifications. En annexe, la partie chronologique sur la suite des événements après l’assassinat est un véritable plus.

Le dessin dans sa veine semi-réaliste participe largement à l’ampleur de cette série. Le trait d’Olivier Berlion donne corps au juge contribuant énormément à l’empathie que nous éprouvons pour lui. Les décors tout comme les visages de personnages connus, alors jeunes, nous plongent intégralement dans cette enquête politico-financière mafieuse.

Le Juge, la République assassinée, série de haut vol, se clôt sur un drame qui a encore des zones d’ombre que l'Histoire éclairera un jour.


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