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Le Cycle d'Inari - T1 : Cycle d'Inari T.1. L'âme et la matière

couverture de l'album Cycle d'Inari T.1. L'âme et la matière

Série : Le Cycle d'InariTome : 1/1Éditeur : Delcourt

Scénario : WinstonDessin : Winston

Collection : Encrages

Genres : Récit de vie

Public : Tout public

Prix : 15.95€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Cycle d'Inari T.1. L'âme et la matière

Un matin, Winston se retrouve mystérieusement paralysé de la jambe. La médecine étant incapable de le soigner, celui-ci entre dans une librairie ésotérique pour trouver une solution à sa douleur. À travers ce récit initiatique, autobiographique, Winston Wilsteiner livre un témoignage étonnant sur la spiritualité, l’amour et la mort.


La critique ZOO sur l'album Cycle d'Inari T.1. L'âme et la matière

Du haut de ses quarante-huit ans, Winston Wilsteiner peut se targuer d’avoir trouvé sa place dans l’animation japonaise. Toutefois la récolte du succès ne s’est pas obtenu sans peine et l’artiste le fait bien comprendre grâce à sa série BD Le Cycle d’Inari. Dans L’âme et la matière, il livre les débuts d’un récit autobiographique empreint d’onirisme et d’authenticité.

Pour Winston, l'avenir était déjà une voie tracée par les promesses d'une épanouissante vie professionnelle et amoureuse au Japon. Mais lorsqu'une paralysie foudroie ses jambes, le jeune homme voit progressivement ses plans voler en éclat. Alors que certains y verraient une fin, Winston voit plutôt un commencement. Le commencement d’une quête initiatique en terre nippone, qui pourrait bien changer le cours son existence...

Et pour quelqu’un de cartésien, l’auteur fait la part belle aux croyances du monde entier. Succubes enragées, poupées magiques du Guatemala et esprits gardant les temples shintoïstes : chaque page de L’âme et la matière résonne comme une ode à la spiritualité. Car il en a fallu énormément à Winston pour surmonter la maladie, les histoires d’amour compliquées et la peur de l’échec qui ont jalonné sur parcours. À travers le Cycle d’Inari, le quarantenaire exorcise sur papier les vieux démons de sa jeunesse, secondé par un récit d’une poésie égale à sa virtuosité graphique.

Les planches dévoilent petit à petit l’expérience de Winston dans l’animation japonaise, entre personnages expressifs et plans donnant sur le charme urbain et sauvage du pays du Soleil-Levant. D’un coup de pinceau virevoltant, l’aquarelle vient ajouter de la couleur et de l’intensité aux émotions qui nous agrippent de case en case.

Ce premier épisode du Cycle d’Inari annonce les débuts d’un témoignage touchant et juste, dédié aussi bien aux jeunes qui ont la fureur de vivre, qu’à ceux qui ne l’auraient pas encore rencontrée...

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