ZOO

Jour J - T28 : L'aigle et le cobra

couverture de l'album L'aigle et le cobra

Série : Jour JTome : 28/51Éditeur : Delcourt

Scénario : Fred Duval, Jean-Pierre PécauDessin : Fafner

Collection : Néopolis

Genres : Historique

Public : Tout public

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    3.5

    Dessin

    4.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album L'aigle et le cobra

Menacée par une armée égyptienne menée par Antoine et Cléopâtre, Rome envoie Brutus pour convaincre Jules César d’aller vers les envahisseurs pour négocier. Aujourd’hui aveugle et retiré des affaires du monde, César accepte sans ignorer que Rome reste aux mains de Pompée, son éternel rival, et qu’il devra probablement affronter toutes les traîtrises, y compris celles de ses plus intimes alliés.


La critique ZOO sur l'album L'aigle et le cobra

Dans ce 28e tome de Jour J, Marc-Antoine et Cléopâtre débarquent en Italie avec une armée, marchant sur Rome, aux mains du tyran Pompée. Brutus, fils de César, va retrouver son père pour lui demander de sauver Rome dans cette suite inspirée de La République des esclaves.

En 5O avant Jésus Christ, Brutus va retrouver César, aveugle, dans sa retraite. L’heure est grave, puisque Rome est menacée par Marc-Antoine et Cléopâtre. L’illustre César est l’unique espoir de la ville pour servir de médiateur entre Marc-Antoine, un de ses anciens officiers, et Pompée, son rival heureux. Malgré sa cécité, Jules César accepte de rencontrer Marc-Antoine pour sauver Rome.

Posée dans La République des esclaves, la mésaventure de César ne pouvait pas rester sans suite. C’est chose faite avec ce scénario très habile qui détourne l’histoire d’une bataille vieille de huit ans qui a mis César sur la touche. Le retour de ce vieux général en tant que sage est très bien orchestré : les amateurs de manipulation et de trahison en auront pour leur compte.

Les clins d’œil à la vérité historique par le biais de phrases célèbres sont simplement jouissifs. Le lecteur se laisse conduire avec avidité par les personnages clés dans cette uchronie. Seule la dernière image bien que passionnante sur les conséquences qu’elle ouvre est peu crédible, car elle repose sur Germanicus, général romain qui ne pouvait naître dans cette version de l’histoire.

Le dessin au décor précis et aux couleurs légèrement fanées ouvre aisément les portes de la Rome antique. Grâce à son trait anguleux, les personnages ont tous une forte présence qui correspond parfaitement à leur soif du pouvoir inextinguible.

L’Aigle et le Cobra passionnera les amoureux d’Antiquité revisitée...

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants